Musique
Le Best Of concerts 2022 : Opera et pop culture ensemble !

Le Best Of concerts 2022 : Opera et pop culture ensemble !

20 December 2022 | PAR La Rédaction

Cela suffit de séparer les genres ! Des plus petits concerts aux grands opéras européens, quelle musique a le plus enchantée la rédaction de Toute La Culture ?

Comme chaque année, l’année a été trop riche ! Pour le spectacle le plus urticant (mais néanmoins génial), j’hésite forcément entre la Tosca de Martin Kusej au Theater an der Wien et l’incroyable Salomé de Lydia Steier à l’Opéra de Paris. Pour les artistes, je commençais l’année avec Anna Pirozzi à la salle Gaveau dans I due Foscari (avec Placido Domingo) et la finissais avec elle dans La forza del destino à Bastille (avec Ludovic Tezier). À Naples, ce furent Anna Netrebko et Sondra Radvanovsky qui m’enchantèrent respectivement dans Aïda et dans les scènes finales des trois reines de Donizetti. Sondra faisait ensuite, en mars, une incroyable prise de rôle dans Turandot à Rome (avec Jonas Kaufmann et Ermonela Jaho). Lise Davidsen, elle, m’a offert une Ariane à Naxos inoubliable au Metropolitan de New York. Côté stars encore, ce fut la prise de rôle de Vittorio Grigolo dans ses prises de rôles de Don José dans Carmen à Vienne (avec la superbe Anna Goryachova) et de Manrico dans Le trouvère à Barcelone, la sublime Renée Fleming à Garnier pour une soirée hors-normes, Anna Netrebko, encore, en fin de purgatoire dans Manon Lescaut à Monte-Carlo, Roberto Alagna et Sonya Yoncheva dans une magnifique Fedora à la Scala de Milan, une Sonya Yoncheva tout aussi sublime dans Haendel dans la galerie de glaces Versailles. La dernière Dame de pique de Valery Gergiev en Europe (avec Asmik Grigorian) restera un magnifique souvenir d’autant qu’elle était couplée avec la sublime Thaïs de Marina Rebeka (rôle qui sera aussi magnifiquement tenu par Ermonela Jaho plus tard dans l’année au Théâtre des Champs-Élysées ). Lorsque l’on voit Marina Rebeka, on a envie de la revoir (d’abord dans Anna Bolena) et de la revoir (ensuite dans La vestale) encore au Théâtre des Champs-Élysées, une scène qui nous également éblouis avec le Herodiade de Massenet (avec, notamment, Nicole Car et Étienne Dupuis). Au rayon des mises en scène, c’est incontestablement la Turandot de Barrie Kosky à Amsterdam qui m’aura le plus fasciné mais j’ai également adoré le Wozzeck de Bastille mise en scène par William Kentridge, Les noces de Figaro par Netia Jones à Paris, la Lakmé de Laurent Pelly à l’Opéra comique avec Sabine Devieilhe et la reprise des incroyables Huguenots d’Olivier Py avec Karine Deshayes à Bruxelles. Côté Wagner, je dois avouer que j’ai été transporté par Le Crépuscule des Dieux à Madrid et par le Lohengrin à Berlin avec Roberto Alagna. Des trois triptyques de Puccini donnés cette année, il y a de quoi hésiter ; chacun de Bruxelles à Salzbourg et Barcelone avaient des atouts soit en termes de mise en scène soit en termes de distribution. Comme quoi, en France, il n’y a pas que Paris, quels plaisirs ce furent de voir un beau Macbeth dirigé par Daniele Callegari et une Sonnambula subliment incarnée par Sara Blanch à Nice. Du festival d’Aix cette année, il restera principalement l’incroyable Salomé d’Elsa Dreisig et de Salzbourg, Le château de Barbe-Bleue mis en scène par Romeo Castellucci et le Katia Kabanova de Barrie Kosky avec l’incroyable Corinne Winters. En cette fin d’année, Dreisig jouait, cette fois, aux deux reines aux côtés de la merveilleuse Stéphanie d’Oustrac dans Maria Stuarda à Genève. Au rayon des belles découvertes, il y a eu The quiet place et Fin de partie à Garnier. Enfin, soit je finis sur une note légère, avec La belle Hélène absolument jouissive de Barrie Kosky à Berlin, ou par une note nostalgique avec Gérard Depardieu qui m’a encore fait pleurer en chantant Barbara au Théâtre des Champs-Élysées.  – Paul Fourier

À l’automne 2022, le groupe de heavy metal français Misanthrope, aux paroles très littéraires, s’est illustré lors d’un génial concert sur la Seine, au sein de l’enceinte de la péniche Le Petit Bain. On a pu les voir célébrer l’un de leurs albums, datant de 2000, en le jouant en entier, ainsi que le label musical Holy Records qui fêtait ses trente ans d’existence. Un set vraiment d’une qualité musicale exceptionnelle, en appelant à la fois au sacré, au littéraire, aux tourments français. Beau de vivre ça sur la Seine. – Geoffrey Nabavian

Visuels © Monika Rittershaus (Tosca – Theater an der Wien)

Israël Galvan et Marlene Monteiro Freitas dévorent la scène du Théâtre de la Ville
Le Best Of musique 2022
La Rédaction

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