Prix Patrick Dewaere / Romy Schneider 2014 : trois garçons sympathiques
La conférence de presse du prix Patrick Dewaere / Romy Schneider, qui s’est tenue hier à l’hôtel Scribe, a vu la parité ne pas être respectée : une seule des trois nominées présente, contre trois garçons, arrivés, il est vrai, après plusieurs péripéties… Trois gars en tout cas très à même de s’exprimer sur ce prix, destiné à récompenser les meilleurs « Espoirs du cinéma français » de l’année.
Les filles n’étaient pas nombreuses, hier matin, à la conférence de presse du prix Patrick Dewaere / Romy Schneider. Peut-être Adèle Exarchopoulos se sentait-elle un peu seule, toujours est-il qu’elle n’était pas très en forme : air las, pas très réactive face aux questions -pas très fouillées, il est vrai- d’Eric Naulleau, et… trop maquillée. A faire regretter le naturel de son rôle-phare, La Vie d’Adèle. A l’inverse, énergie du côté des nominés hommes, avec, par ordre d’arrivée, Reda Kateb, pour Gare du Nord –mettant en avant le caractère « engagé jusqu’au sang » de Patrick Dewaere dans sa réponse à l’inévitable question « qu’évoque ce nom pour vous ? »- Pierre Niney, pour Yves Saint-Laurent –qui répond, lorsqu’on lui demande ce qu’il est en train de tourner, « je joue dans un thriller, et ça me fait rire, c’est la première fois que j’en fais un »- et Guillaume Gallienne, présent pour Les Garçons et Guillaume, à table ! et venu avec ses plaisanteries.
« Pour leur intensité et leur singularité », un candidat et une candidate –côté filles, Léa Seydoux et Marine Vacth sont également nommées, respectivement pour La Vie d’Adèle et Jeune et jolie– se verront primés le 7 avril prochain. Le Prix Romy Schneider existe depuis 1984, et son pendant, qui s’est appelé « Prix Jean Gabin » jusqu’à 2006, depuis 1981. Valérie Amarou, membre du jury de ce dernier, composé par ailleurs de journalistes femmes –le cas inverse se présente pour le Prix Romy Schneider- a avancé que cette récompense augurait toujours d’une belle carrière. Regardez les listes, et vous pourrez voir qu’il est bien plus difficile pour les femmes, que pour les hommes, de se maintenir en haut de l’affiche. En tout cas, pour les trois gars qu’on a vus hier matin, leur naturel et leur professionnalisme donnent envie de les revoir. Beaucoup.
Pour cette fois, si on pariait sur Adèle Exarchopoulos et Guillaume Gallienne ? Les plus probables. Sinon… surprise ! C’est bien aussi.
Visuel: Valérie Amarou et Reda Kateb © Toute la culture