Cannes 2023, jour 4 : Rosalie décevante, mais une Meute qui hante un peu
Ce vendredi semble vouloir nous confronter à plusieurs histoires fortes, plus ou moins abouties.
Voici un vendredi qui démarre au Festival sous le signe d’Un certain regard : à 11 heures, on découvre en son sein Les Meutes. Ce polar qui se déroule au Maroc se révèle au final bien réalisé, pas si surprenant dans son scénario, mais avant tout bien conduit et pertinent quant à son volet social. Avec quelques éléments qui marquent, aussi. Pour lire notre critique des Meutes, cliquez.
Ensuite à 13 heures, on fait la rencontre de Rosalie. Si son parcours s’avère mis en scène de manière trop classique, il n’en reste pas moins que l’interprétation de Nadia Tereszkiewicz peut impressionner. Pour lire notre critique de Rosalie, cliquez.
À 15 heures, c’est Le Règne animal de Thomas Cailley. Les hommes se transforment peu à peu en créatures aux caractéristiques animales et la famille de Romain Duris se retrouve contaminée par cette maladie mutante. Un film étonnant par son sujet et, paradoxalement, plutôt bâclé côté scénario. On perd vite de vue Duris pour suivre les aventures de Paul Kircher, fils ahuri, d’une naïveté voire pureté touchante qui prend le parti des créatures. Plaisant mais pas le choc décrit par certains…
Enfin le soir venu, on se rend à la fête donnée par l’ACID sur la plage Mademoiselle Gray d’Albion de Cannes. On y sirote avec grand plaisir un peu de vin blanc ou rosé, un ou deux cocktails ou tout simplement un irish coffee, idéal pour poser un peu les émotions traversées dans la journée. Un cadre où on se prend à parler aussi des situations actuelles avec ses amies du CNC, et où l’on croise des réalisateurs qu’on aime passés par les programmations faites par l’ACID, tels le génial Damien Manivel.
Geoffrey Nabavian et Paul Fourier
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Visuel : projection des Meutes © Geoffrey Nabavian