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Cannes 2023, Jour 1 : une ouverture en demi-teinte

Cannes 2023, Jour 1 : une ouverture en demi-teinte

17 May 2023 | PAR Geoffrey Nabavian

Dans un contexte un peu tendu, le Festival s’ouvre avec un Jeanne du Barry qui divise.

En ce mardi où l’édition 2023 du Festival de Cannes s’apprête à débuter, on va tout d’abord faire un tour vers les 16 heures du côté de la programmation de l’ACID, qui commencera dès le lendemain. Pour le moment, son Café des cinéastes ouvre en conviant les professionnels à un pot convivial. Lieu d’échange et de débats, le Café des cinéastes est pour l’heure un espace où, comme chaque année avant que tout ne commence, il fait bon boire un verre de vin en évoquant ce qui attend les spectateurs au sein des films sélectionnés par l’ACID pour cette édition du Festival de Cannes.

A 19 heures vient le moment de se rendre à la cérémonie d’ouverture. On ne sait pas trop, d’avance, quelle coloration elle va avoir. Au final, elle se passe de façon très (trop ?) calme et posée. Elle ne marque pas énormément. Elle déroule le programme habituel sans pointer de grands enjeux à traiter, à quelques rares exceptions près.

A 20 heures, Jeanne du Barry débute. Au final, le film divise pas mal (lire ici notre avis). Bien peu applaudi au sein de l’auditorium Claude Debussy, où se trouvent pas mal de journalistes, il l’est davantage en Grand Théâtre Lumière.

Le Festival de Cannes se tient du 16 au 27 mai.

Retrouvez tous les films du Festival dans notre dossier Cannes 2023

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Visuel : Devant le Palais © Geoffrey Nabavian 

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Geoffrey Nabavian
Parallèlement à ses études littéraires : prépa Lettres (hypokhâgne et khâgne) / Master 2 de Littératures françaises à Paris IV-Sorbonne, avec Mention Bien, Geoffrey Nabavian a suivi des formations dans la culture et l’art. Quatre ans de formation de comédien (Conservatoires, Cours Florent, stages avec Célie Pauthe, François Verret, Stanislas Nordey, Sandrine Lanno) ; stage avec Geneviève Dichamp et le Théâtre A. Dumas de Saint-Germain (rédacteur, aide programmation et relations extérieures) ; stage avec la compagnie théâtrale Ultima Chamada (Paris) : assistant mise en scène (Pour un oui ou pour un non, création 2013), chargé de communication et de production internationale. Il a rédigé deux mémoires, l'un sur la violence des spectacles à succès lors des Festivals d'Avignon 2010 à 2012, l'autre sur les adaptations anti-cinématographiques de textes littéraires français tournées par Danièle Huillet et Jean-Marie Straub. Il écrit désormais comme journaliste sur le théâtre contemporain et le cinéma, avec un goût pour faire découvrir des artistes moins connus du grand public. A ce titre, il couvre les festivals de Cannes, d'Avignon, et aussi l'Etrange Festival, les Francophonies en Limousin, l'Arras Film Festival. CONTACT : [email protected] / https://twitter.com/geoffreynabavia

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