Cinema
Cannes : des stars, de la sueur et du sang

Cannes : des stars, de la sueur et du sang

05 May 2014 | PAR Geoffrey Nabavian

Pas satisfaits par le quota de stars à l’affiche cette année à Cannes ? Pas de problème ! le Festival nous livre encore quelques surprises. Six films supplémentaires seront montrés, dans les sections Hors compétition, Un certain regard, ou en Séances spéciales. Au menu, quelques étoiles, mais pas forcément là où on les attend…

GeronimoElle ne brillait pas assez, cette année, la sélection Hors compétition. On en voulait plus. Bonne nouvelle : un événement supplémentaire est à l’affiche. Le nouveau film d’André Téchiné, L’Homme qu’on aimait trop. Son sujet : Agnès Le Roux, jeune fille mystérieusement disparue à Nice, en 1976. Catherine Deneuve, à peine remise de la pluie d’éloges récoltés pour Dans la cour, et Guillaume Canet, laissant parfois de côté les sirènes hollywoodiennes, entoureront la belle, l’excellente, la déjà-star-bien-que-très-jeune Adèle Haenel. Du beau monde.

Les Séances spéciales ne seront pas en reste : l’ami Tony Gatlif viendra présenter sa nouvelle œuvre, Geronimo, avec dans le rôle principal, une actrice qu’on adore, Céline Sallette. L’histoire ensoleillée d’une éducatrice et d’un quartier à vif. Et pour vous, mesdemoiselles, Gael Garcia Bernal ! Mais attention, dans le rôle d’un justicier improvisé, à la poursuite de mercenaires sans pitié dans l’étouffante forêt tropicale argentine… On est chez Pablo Fendrik, le maître du film choc à portée très sociale. Son nouveau film sera intitulé Ardor.

Et oui, Cannes, ce sont les stars, mais aussi l’effort. Egalement lors de Séances spéciales, nous aurons le nouveau documentaire tourné par Laurent Bécue-Renard, Des hommes et de la guerre, onze ans après De guerre lasse, ainsi qu’une découverte : The Owners, du kazakh Adilkhan Yerzanov.

Enfin, à Un certain regard, un talentueux cinéaste nous fait l’honneur d’une visite. Il y a six ans, il était déjà là, faisant figure de jeune loup. Il s’agit du hongrois Kornél Mundruczo, qui viendra présenter The White God. L’histoire d’une petite fille et de son chien, en un temps où le pedigree importe beaucoup sur le plan économique. Conte dur et violent ? œuvre relevant davantage du songe ? On verra. On parie en tout cas qu’elle vous plaira.

Visuel: Geronimo, 2014 © Les Films du Losange

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Geoffrey Nabavian
Parallèlement à ses études littéraires : prépa Lettres (hypokhâgne et khâgne) / Master 2 de Littératures françaises à Paris IV-Sorbonne, avec Mention Bien, Geoffrey Nabavian a suivi des formations dans la culture et l’art. Quatre ans de formation de comédien (Conservatoires, Cours Florent, stages avec Célie Pauthe, François Verret, Stanislas Nordey, Sandrine Lanno) ; stage avec Geneviève Dichamp et le Théâtre A. Dumas de Saint-Germain (rédacteur, aide programmation et relations extérieures) ; stage avec la compagnie théâtrale Ultima Chamada (Paris) : assistant mise en scène (Pour un oui ou pour un non, création 2013), chargé de communication et de production internationale. Il a rédigé deux mémoires, l'un sur la violence des spectacles à succès lors des Festivals d'Avignon 2010 à 2012, l'autre sur les adaptations anti-cinématographiques de textes littéraires français tournées par Danièle Huillet et Jean-Marie Straub. Il écrit désormais comme journaliste sur le théâtre contemporain et le cinéma, avec un goût pour faire découvrir des artistes moins connus du grand public. A ce titre, il couvre les festivals de Cannes, d'Avignon, et aussi l'Etrange Festival, les Francophonies en Limousin, l'Arras Film Festival. CONTACT : [email protected] / https://twitter.com/geoffreynabavia

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