
Cannes : des stars, de la sueur et du sang
Pas satisfaits par le quota de stars à l’affiche cette année à Cannes ? Pas de problème ! le Festival nous livre encore quelques surprises. Six films supplémentaires seront montrés, dans les sections Hors compétition, Un certain regard, ou en Séances spéciales. Au menu, quelques étoiles, mais pas forcément là où on les attend…
Elle ne brillait pas assez, cette année, la sélection Hors compétition. On en voulait plus. Bonne nouvelle : un événement supplémentaire est à l’affiche. Le nouveau film d’André Téchiné, L’Homme qu’on aimait trop. Son sujet : Agnès Le Roux, jeune fille mystérieusement disparue à Nice, en 1976. Catherine Deneuve, à peine remise de la pluie d’éloges récoltés pour Dans la cour, et Guillaume Canet, laissant parfois de côté les sirènes hollywoodiennes, entoureront la belle, l’excellente, la déjà-star-bien-que-très-jeune Adèle Haenel. Du beau monde.
Les Séances spéciales ne seront pas en reste : l’ami Tony Gatlif viendra présenter sa nouvelle œuvre, Geronimo, avec dans le rôle principal, une actrice qu’on adore, Céline Sallette. L’histoire ensoleillée d’une éducatrice et d’un quartier à vif. Et pour vous, mesdemoiselles, Gael Garcia Bernal ! Mais attention, dans le rôle d’un justicier improvisé, à la poursuite de mercenaires sans pitié dans l’étouffante forêt tropicale argentine… On est chez Pablo Fendrik, le maître du film choc à portée très sociale. Son nouveau film sera intitulé Ardor.
Et oui, Cannes, ce sont les stars, mais aussi l’effort. Egalement lors de Séances spéciales, nous aurons le nouveau documentaire tourné par Laurent Bécue-Renard, Des hommes et de la guerre, onze ans après De guerre lasse, ainsi qu’une découverte : The Owners, du kazakh Adilkhan Yerzanov.
Enfin, à Un certain regard, un talentueux cinéaste nous fait l’honneur d’une visite. Il y a six ans, il était déjà là, faisant figure de jeune loup. Il s’agit du hongrois Kornél Mundruczo, qui viendra présenter The White God. L’histoire d’une petite fille et de son chien, en un temps où le pedigree importe beaucoup sur le plan économique. Conte dur et violent ? œuvre relevant davantage du songe ? On verra. On parie en tout cas qu’elle vous plaira.
Visuel: Geronimo, 2014 © Les Films du Losange