
L’agenda ciné du mercredi 12 décembre
La filiation, la désillusion, la terreur mais aussi l’âge tendre sont à l’affiche de ce mercredi glacial.
Une affaire de famille de Hirokazu Kore-eda
Première Palme d’Or au dernier festival de Cannes pour le réalisateur japonais Hirokazu Kore-eda, Une affaire de famille raconte l’histoire d’une famille très modeste, qui recueille un jour une petite fille abandonnée. Alors qu’ils revenaient d’un vol à l’étalage, un homme et son fils trouve dans la rue Yuki et décident de la recueillir. Mais sa femme refuse en y voyant une nouvelle bouche à nourrir alors que les temps sont durs pour cette famille et change rapidement d’avis en apprenant qu’elle est maltraitée. Retrouvez notre critique ici.
UTØYA, 22 JUILLET d’Erik Poppe
Le réalisateur norvégien Erik Poppe revient sur cette terrible journée du 22 juillet 2011 qui a bouleversé son pays. Un homme ouvre le feu sur l’île d’Utøya lors d’un camp d’été des jeunes du parti travailliste, après avoir fait exploser plusieurs bombes dans le quartier des ministères. Présenté lors de la dernière édition de la Berlinale, le film suit Kaja qui tente de survivre au milieu de cet enfer. Voir notre critique ici.
Rémi sans famille de Rémi Bloissier
Projeté lors de la clôture du Cinemed, ce film dépeint l’histoire de Rémi, séparé brutalement de sa mère à l’âge de dix ans. Recueilli par un drôle de personnage, Sigor Vitalis, interprété par Daniel Auteuil, Rémi voyage avec lui à travers la France entière. Il apprend à gagner sa vie comme Sigor, en chantant. En compagnie de Capi, un chien et d’un petit singe nommé Joli-Coeur, son périple le mène jusqu’à ses origines.
Nous les côtoies de Hanna Ladoul, Marco La Via
Amanda et Jake ont 20 ans et ils décident de commencer leur vie à deux dans la ville des Anges, Los Angeles. Mais rien se passe comme prévu. Ils sont rapidement rattrapés par la réalité et cela ne s’arrange pas avec le temps. Les deux réalisateurs Hanna Ladoul et Marco La Via se sont inspirés de leur vie personnelle pour concevoir ce film à petit budget, présenté au festival de Cannes dans la section à l’ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion). Retrouvez ici notre critique et l’interview des deux metteurs en scène.
Rêver sous le capitalisme de Sophie Bruneau
Quand notre travail et nos collègues vous poursuivent, même jusque dans vos rêves. Récompensé par le Prix des Bibliothèques lors du festival Cinéma du réel, le documentaire de Sophie Bruneau dépeint la vie, les rêves et les souffrances de l’employé dans notre monde moderne. A travers le témoignage de douze personnes racontant leur quotidien au travail, c’est finalement un panorama d’un monde dominé par le néocapitalisme que le documentaire dessine.
Pachamama de Juan Antin
Tepulpaï et Naïra, deux petits indiens de la Cordillère des Andes vivant dans une village de l’ère pré-colombienne, partent à la recherche du totem de Pachamama, la Terre Mère. Elle a été confisquée par les Incas lors de la récolte des impôts. Leur quête les mènera jusqu’à la cour du Grand Inco, en plein milieu d’une révolte. Mais ils croiseront aussi le chemin des conquistadors, pilleurs fraîchement débarqués.
Et n’oubliez pas que le panorama du Cinéma roumain se tiendra à partir de ce jeudi jusqu’au dimanche. Au total, douze long-métrages seront projetés avec l’équipe de chaque film. Organisé par l’Institut Culturel roumain, les films de Radu Jude, Radu Muntean, Corneliu Porumboiu, Paul Negoescu, Marta Bergman, Daniel Sandu, Iona Uricaru, Stere Gulea, Jésus del Cerro, Catalin Saizescu et Georgiana Moldoveanu composent ce panorama 2018. C’est au cinéma Le Reflet Médicis au 3 rue Champollion dans le 5e arrondissement. Informations pratiques.
Visuel : affiches et bande-annonces officielles.