
Les sorties ciné de ce mercredi 5 décembre
Les sorties à l’affiche cette semaine font un grand écart entre le dernier Astérix et un film en noir et blanc sur le rock soviétique des années 1980 et l’histoire d’un drag-queen mexicain star du catch. Tout un programme !
Astérix et le secret de la potion magique de Louis Clichy et d’Alexandre Astier
Après avoir réalisé « Le domaine des Dieux » il y a quatre ans, Louis Clichy et Alexandre Astier reviennent, cette fois-ci pour nous annoncer la retraite de Panoramix… Avec Astérix et Obélix, il part à la recherche d’un jeune druide à qui il pourra confier la légendaire recette de la Potion Magique. Mais sur son chemin, une vieille connaissance, Sulfurix, pleine de rancœur, refait surface. Un film déjanté où l’on retrouve le style d’Uderzo et de Goscinny. Retrouvez notre critique ici.
Pupille de Jeanne Henry
Présenté en avant-première au Festival d’Arras 2018, le deuxième film de Jeanne Henry raconte les premiers instants de vie de Théo, un enfant né sous X. Pendant que les services de l’aide sociale à l’enfance s’occupent du nourrisson, avec Gilles Lellouche comme assistant familial, les services de l’adoption, où nous retrouvons Sandrine Kiberlain, doivent lui trouver une famille. Alice, interprétée par Elodie Bouchez, est l’une des candidates. Retrouvez notre critique ici.
Leto de Kirill Serebrennikov
Leningrad, dans les années 1980. Lou Reed et David Bowie, sont deux icônes mais en Union soviétiques, leurs disques s’échangent sous le manteau. Mike et sa femme Natacha rencontrent Viktor Tsoï. Ensemble, le rock’n’roll va changer de cours dans le pays de la Perestroïka. Une plongée, en noir et blanc, dans la musique soviétique des années 1980. Présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 2018, son réalisateur n’avait pu être présent pour assignation à résidence. Notre critique sur le film est à retrouver ici.
Les confins du monde de Guillaume Nicloux
Gaspard Ulliel joue le rôle de Robert Tassen, jeune militaire français, seul survivant d’un massacre durant lequel son frère est mort sous ses yeux. L’histoire se passe en 1945, en Indochine. Aveuglé par la vengeance, Robert ne cherche qu’à retrouver ses assassins. Mais il croise la route d’une jeune prostituée Mai. Sa quête solitaire change alors de route. Un film palpitant, proposé durant la Quinzaine des réalisateurs, au Festival de Cannes 2018. Retrouvez ici notre critique.
Pig de Mani Haghighi
Les cinéastes les plus en vogue à Téhéran sont les victimes d’un mystérieux serial killer. Assassinés avec le même procédé, ils sont retrouvés morts avec le mot « khook », « porc » en farsi, inscrit sur leur front. Mais Hasan Kasmai, joué par Hasan Ma’juni, est épargné. Est-ce parce qu’il est devenu hasbeen et, est la cible des réseaux sociaux ? En tout cas Hasan est bien décidé à attirer l’attention de ce tueur. Une comédie sur le monde du cinéma iranien, projetée durant la 68e édition de la Berlinale 2018. Pour retrouvez notre critique, cliquez ici.
Cassandro the Exotico de Marie Losier
Nommée à l’ACID (Association du cinéma indépendant) durant le Festival de Cannes 2018, Marie Losier, cinéaste française, livre le portrait de Cassandro, un drag-queen du catch mexicain. Star dans le monde de la Lucha Libre, Cassandro est malgré son apparence, un véritable professionnel, plusieurs fois Champion du monde. Une histoire touchante, d’un homme qui fait tout pour combattre son passé traumatique. Retrouvez ici notre critique et notre interview de Marie Losier.
Visuel : affiche officielle et bandes annonces officielles.