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Les sorties cinémas du 28 décembre

Les sorties cinémas du 28 décembre

28 December 2022 | PAR Camille Curnier

Retour aux choses simples après tous les excès du week-end et quoi de mieux qu’une séance de cinéma pour se poser un instant. Cette semaine dans votre agenda cinéma, il y aura du drame et de la romance à profusion, alors préparez vos mouchoirs et vos duvets et direction la salle de projection !

La Passagère – Héloïse Pelloquet

C’est à la très juste Cécile de France que le rôle de Chiara est attribué dans le tout premier long-métrage d’Héloïse Pelloquet. Dans un paysage marin délicat, Chiara et son mari accueillent Maxence chez eux et commencent à le former avec bienveillance. D’abord un peu déroutée, amusée, par la maturité du garçon, Chiara se sent vite troublée. Ses regards, sans détour, sont ceux d’un homme. La Passagère, un film qui saisit la beauté sentimental d’un drame et de cette maladroite douceur intime.

Les Banshees d’Inisherin – Martin McDonagh

C’est sur l’île fictive d’Inisherin au large de la côte ouest de l’Irlande que nous retrouvons Padraic et Colm dans une impasse lorsque Colm décide du jour au lendemain de mettre fin à leur amitié de longue date. Alors que Padraic tente de recoller les morceaux avec détermination, les évènements s’enveniment et la situation menace de dégénérer. Un film avec la guerre civile en toile de fond qui met en scène Owen Farrell et Brendan Gleeson dans le tout premier long-métrage de Martin McDonagh, huit fois nominé aux Golden Globes.

Unicorn Wars – Alberto Vásquez

L’univers coloré d’Alberto Vasquez nous place au cœur d’une guerre  éternelle entre Oursons et Licornes empli de réflexions profondes sur des sujets essentiels de notre société. Des scènes naïves aux couleurs pop rapidement remplacées par la folie et la haine dans une animation toute mignonne et décalée. Ne vous laissez cependant pas amadouer par l’univers d’apparence Bisounours d‘Unicorn Wars, car l’œuvre est déconseillée au moins de douze ans. Un long-métrage qui aura nécessité six ans de travail acharné et 250 professionnel·le·s de l’animation.

Hinterland – Stefan Ruzowitzky

Ancien fin limier de la police de Vienne, Peter Berg rentre d’un camp de prisonniers de guerre en Russie, deux ans après l’Armistice. A son retour, brisé par les tranchées et le camp, il trouve le monde bouleversé : Vienne est une démocratie, les communistes ont la parole et les femmes une place dans l’espace public. Au fur et à mesure de ses découvertes, Peter se retrouve malgré lui mêlé aux évènements et doit faire face à des choix cruciaux dans un chassé-croisé aux allures de thriller expressionniste. Une intrigue bien ficelée qui saura ravir les plus grand·e·s fans d’Otto Dix et George Grosz.

Joyland – Saim Sadiq

Haider, dernier fils d’une famille conservatrice pakistanaise, décide de rejoindre en secret une troupe de danse érotique dans un cabaret et tombe sous le charme de Biba une artiste transsexuelle. Dans cette maison où chacun vit sous le regard des autres, Haider est tiraillé entre les injonctions qui pèsent sur lui et l’irrésistible appel de la liberté. Saim Sadiq envoie un message d’amour à sa patrie et rend hommage à toutes ces femmes et tous ces hommes qui paient le poids du patriarcat.

 

 VISUEL : Les Banshees d’Inisherin

La Belle au bois dormant dans une nouvelle chorégraphie de Martin Schläpfer à l’Opéra d’État de Vienne
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Camille Curnier

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