Musique
Alexandra Miller : “On me compare à Sade” (Interview)

Alexandra Miller : “On me compare à Sade” (Interview)

18 September 2023 | PAR Kevin Sonsa-Kini

Jeune artiste niçoise originaire d’Irlande et d’Espagne, Alexandra Miller présente son premier EP intitulé Sweetest Morning. Un projet de six titres dans lequel elle évoque l’amour et l’acceptation de soi. Sensualité, groove, émotion sont les ingrédients qui font la singularité et la force de ce projet empreint de nostalgie des années 90. 

Dans cette interview réalisée à Paris, Alexandra Miller revient sur ce projet et évoque ses désirs de concert à Paris. 

Toute la culture : Vous avez sorti le 30 juin dernier votre premier EP intitulé Sweetest Morning. Que vous inspire ce titre ? 

Alexandra Miller : Ce titre renvoie au fait de se réveiller le matin et l’envie d’avoir des bonnes ondes pour commencer sa journée. J’ai voulu appeler le projet comme ça parce que j’ai un titre qui s’appelle comme ça dans l’EP. C’est justement un titre qu’on peut écouter dès le début de la journée. 

Combien de temps il vous a fallu pour la réalisation de cet EP ? 

J’ai commencé ce projet lors du confinement en 2020. Il m’a fallu trois ans en tout. C’est un projet de longue haleine le temps d’écrire les chansons etc. J’étais beaucoup inspirée lors du confinement notamment par les gens qui m’entouraient, par la personne que j’aime… Ça m’a pris pas mal de temps mais je pense que je suis quelqu’un qui fait les choses en prenant le temps tout simplement. 

Quels sont les thèmes que vous vouliez mettre en lumière à travers ces six chansons ? 

Ce sont les thèmes de l’amour, de la famille parce que je suis très proche de mes proches, je suis très famille. Je me suis inspirée de ça pour la chanson You are loved. Je parle notamment de mon frère qui a longtemps été rejeté par les personnes extérieures du fait de son homosexualité. J’avais envie de l’encourager avec une chanson sur l’acceptation de soi. Je parle beaucoup aussi de la sensualité parce que c’est un sujet qui me tient à cœur. J’évoque aussi les souvenirs d’enfance, l’insouciance etc. 

Deux titres de l’EP sont sortis en clip : Trampoline et Dance With Me. Qu’en a pensé le public ? 

Je pense que ça a été dans l’ensemble. Comme c’est un premier projet, je travaille beaucoup sur la visibilité. Mais je pense que les retours sont bons dans l’ensemble. On me compare à certains artistes. Il y a quelques noms qui sortent comme Sade, Jessie Ware… Pour moi ce sont des compliments. Ce sont des artistes qui m’inspirent. Je suis très inspirée par Sade et Jessie Ware. 

On peut même vous trouver un timbre de voix à la Mariah Carey 

Ah ! (Rires). Ça me fait très plaisir ! Pour moi, c’est la plus grande diva actuelle. C’est vrai que Mariah Carey est une grande inspiration pour moi parce qu’elle a cette voix et cette puissance. Je suis très inspirée par ces voix qui sont un petit peu sophistiquées. 

Dix ans avant la sortie de l’EP vous participiez à la version irlandaise de The Voice. Comment vous décririez votre évolution artistique ? 

Si on se remet dix ans en arrière, cette aventure de The Voice était pour moi le déclic. Depuis toute petite, j’étais déjà très passionnée par la musique. Je me suis dit que je pouvais le faire et que j’en étais capable. À ce moment-là, j’ai décidé ainsi de me lancer dans la musique.  J’ai eu la chance de faire des centaines de représentations dans le monde entier. J’ai eu l’occasion de voyager aux Etats-Unis, en Europe… J’ai dû faire entre 80 et 100 concerts en une année. Le projet d’écrire des chansons, c’est quelque chose que j’ai toujours voulu faire mais le fait de jouer des concerts dans le monde et de travailler avec des musiciens m’a pris beaucoup de temps. J’ai quand même sorti un EP en 2015 mais c’était au sein d’un groupe (N.D.L.R Alexandra Miller et Metromantic). Ce n’était pas un projet solo. Mais en tout cas, depuis dix ans, je n’ai jamais arrêté de chanter. D’ailleurs, pendant le confinement en 2020, j’ai créé mon propre home studio. Mais ça prend beaucoup de temps quand on est une artiste indépendante. Ce n’est pas évident. En tout cas maintenant, je suis ready pour la suite ! 

“J’ai hâte de découvrir le public parisien !”

Y’a-t-il des artistes avec qui vous aimeriez collaborer pour un featuring ? 

Oui ! Pour la partie internationale, j’aimerais collaborer avec Daniel Caesar, Sabrina Claudio, Adi Oasis. Pour la partie française, pourquoi pas quelqu’un comme Eddy De Pretto que j’aime beaucoup. Je me dis que ça pourrait être un bon featuring (Rires). J’aime beaucoup November Ultra aussi. J’adore sa douceur et je me dis qu’on se rejoint un peu là-dessus. 

Est-ce que vous prévoyez quelques concerts à l’avenir ? 

J’adorerais venir jouer à Paris. Jusqu’à présent, étant niçoise, j’ai surtout joué dans le Sud de la France. J’ai pu faire quelques dates assez sympas dans le cadre des Estivales. Mais mon principal objectif est de jouer à Paris. En plus, j’ai entendu dire que les Parisiens aimaient beaucoup les scènes locales, entendre des nouveaux artistes… J’ai hâte de découvrir le public parisien ! 

Photos : © Lionel Miller. 

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Kevin Sonsa-Kini

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