
La sélection cinéma du mercredi 6 mars 2019
Pour cette première sélection du mois de mars, on retrouve un cinéma engagé. On peut entre autre retrouver des films sur la condition féminine dans le monde, sur l’addiction, sur la révolution du Cambodge dans les années 70 ou encore un thriller dont l’avis de la rédaction est mitigé.
Nour
De Khalil Dreyfus Zaarour
Le film Nour est l’occasion pour le réalisateur Khalil Dreyfus Zaarour de mettre en lumière la Perpétration des mariages forcés dans le monde. C’est ce qui va arriver à Nour, 16 ans adolescente épanouie, qui va voir sa vie chamboulée lorsque Maurice jette son dévolu sur elle et qu’elle soit contrainte de l’épouser. La vie dont elle rêvait, va se transformer en un cauchemar éveillé.
A Thousand girls like me
De Sahra Mani
Soutenu par Amnesty International, A Thousand girls like me relate le combat de Khatera. Abusé depuis son plus jeune âge, Khatera âgée de 23 ans prends la parole pour faire valoir ses droits. Par ce film, Khatera défie la loi faite par les hommes en Afghanistan. En dénonçant ce qu’elle a subit, c’est sa propre famille et les traditions d’un pays tout entier qu’il lui faudra affronter.
Maguy Marin, l’urgence d’agir
De David Mambouch
Alors que sa pièce phare May B (1981) se donne jusqu’au 12 mars au Théâtre de la ville, la chorégraphe Maguy Marin est le sujet d’un documentaire réalisé par son propre fils David Mambouch, auteur et acteur.
Retrouvez notre chronique sur ce documentaire ici.
Nos vies formidables
De Fabienne Godet
Invitée au 10ème Festival du film européen des Arcs, la rédaction à découvert le film Nos vies formidables présenté dans la sélection « Hauteur ». La réalisatrice Fabienne Godet explore avec délicatesse et souffle la lutte en commun contre l’addiction.
Retrouvez notre fervente chronique sur le film ici.
Funan
De Denis Do
C’est au “Arras Film Festival” que la rédaction a découvert le film d’animation Funan au mois de novembre. C’est dans un contexte de révolution que le film s’ancre, mais le réalisateur a souhaité mettre l’accent sur son côté humain.
Retrouvez le commentaire de la rédaction ici.
Les étendues imaginaires
De Yeo Siew Hua
Ni tout-à-fait noir ni tout-à-fait drame social. Le réalisateur est parvenu à reconstruire métaphoriquement le cercle vicieux dans lequel sont enfermés ces migrants (une personne sur quatre à Singapour), dont l’arrivée sur l’île marque le début d’une existence de dur labeur loin de leurs familles restées en Malaisie, en Inde, au Cambodge ou ailleurs.
Retrouvez la critique de la rédaction ici.
Visuel : © Visuel officiel A Thousand girls like me