
L’agenda cinéma de la semaine du 23 septembre
Cette semaine cinéma fait tomber les masques (pas les vôtres!); jeu d’apparences, luttes d’égo…une programmation qui fait réfléchir sur l’être et le paraître.
LES APPARENCES de Marc Fitoussi
Adapté du roman Trahie de Karin Alvtegen, Marc Fitoussi a choisi d’explorer les apparences, apparemment trompeuses, au sein d’un couple qui a pourtant tout pour être heureux, incarné par Karin Viard et Benjamin Biolay. Expatrié à Vienne, le couple menait une vie sans fausse note – Henri est chef d’orchestre et Eve travaille à l’Institut Français – jusqu’au jour où les sentiments jouent leur propre partition, et Henri succombe au charme de l’institutrice de leur fils.
BOUTCHOU de Adrien Piquet-Gauthier
Paul et Virginie viennent de donner naissance a un petit garçon. Heureux de leur nouvelle vie de jeune parents, ceux-ci n’imaginaient pas que leur Boutchou pouvait être la source de conflits et d’une lutte sans merci entre les grands-parents qui, pour passer le plus de temps avec leur petit-fils, mettent en place de nombreux stratagèmes plus décalés les uns que les autres.
ÉLÉONORE, de Amro Hamzawi
Eléonore, écrivaine trentenaire dépressive dont les romans sont refusés par toutes les maisons d’édition, se voit contrainte de changer de métier sous la pression de sa mère et de sa soeur, pour devenir l’assistance d’un éditeur spécialisé dans les publications érotiques. Eléonore, par sa maladresse et sa spontanéité, impose sa drôlerie et parvient à nous toucher.
Dans ce film au format inédit pour Gaspard Noé – moyen métrage de 50 minutes – Béatrice Dalle, réalisatrice, propose à Charlotte Gainsbourg de jouer une sorcière condamnée au bûcher pour son premier film. Mais sur le plateau, tout vole en éclats: le producteur, remonté contre la réalisatrice qu’il juge incapable, la presse et monte toute l’équipe contre elle, provoquant catastrophes en chaîne mettant notamment en danger son actrice. Commandé par la fondation Yves-Saint Laurent, le film de Gaspard Noé est un puissant pamphlet contre le sexisme qui gangrène la profession.
Crédit visuel: © Affiche du film