Les finissages de la semaine : derniers jours d’exposition dans plusieurs galeries du Marais
Si vous faites le pont ce week-end, nous vous invitons à graviter autour du Marais pour découvrir des belles expositions dans leurs derniers jours.
L’exposition d’Olivier Mosset, TU M’, MUTT, TUTU aura lieu jusqu’au samedi 31 mai dans la galerie Yvon Lambert (108, rue Vieille du Temple).
Mosset a rendu hommage, par une série de peintures, à Marcel Duchamp. Selon l’artiste, l’oeuvre peinte est comprise comme un objet-peinture autonome s’articulant uniquement autour d’une structure formelle.
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La galerie GB Agency (18, rue des 4 fils, 75003) présentera jusqu’au samedi 31 mai l’exposition d’Apostolos Georgiou.
La peinture de Georgiou est laconique et à peine brossés ses personnages sont dépourvus de visage. Les individus peints par l’artiste sont enfermés dans des espaces clos et victimes de sa palette sombre. Le temps et l’espace sont supprimés pour révéler la faiblesse et la vulnérabilité humaine.
“Ayant comme point de départ la sphère privée d’un homme et plus largement celle de l’humanité, la peinture d’Apostolos Georgiou devient le champ de nouvelles enquêtes et redéfinit les relations amoureuses, les identités, les genres et les rôles sociaux”.
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La galerie Michel Rein (42, rue de Turenne, 75003) présentera jusqu’au 31 mai la première exposition personnelle d’Enrique Ramirez.
Les œuvres présentées pour son exposition Cartographies pour marins sur terre, rendent compte sur différents supports de l’espace maritime. Ramirez nous raconte des événements historiques. L’artiste passe de la Mythologie au quotidien et grâce au récit fictionnel il parvient à transforme les prémisses d’une étude sociologique.
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Jusqu’au 31 mai Rainier Lericolais présentera son exposition dans la galerie Frank Elbaz (66, rue de Turenne, 75003).
Pour sa quatrième exposition dans cette galerie, Lericolais a installé des sculptures où les supports sonores ont laissé des empreintes dans des matériaux attaqués par l’acétone.
Sur les murs il ajoute aussi une collection d’images appelées “fixés sous verre” et qui peuvent nous rappeler les rayogrammes (nom donné aux photogrammes de Man Ray entre 1922 et le milieu des années 60), schadographies (nom donné aux photogrammes réalisés par Christian Schad à partir de 1918), cyanotypes (procédé photographique monochrome aux belles teintes bleues inventé en 1842 par John Herschel), et autres photogrammes (images réalisées en isolant des objets posés sur du papier photosensible et sans utiliser d’appareil photographique).
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Jusqu’au samedi 31 mai aura lieu l’exposition de Jean-Michel Alberola dans la galerie Daniel Templon (Impasse Beaubourg, 75003)
“Jean-Michel Alberola travaille par morcellement et superpositions, associant la parole au langage des formes. Fragments de corps ou de géographies alliés à des énoncés ou injonctions ambiguës récompensent ses œuvres en rébus philosophiques. La question du regard, du rôle de l’artiste et de la peinture y est prépondérante. Avec humour et poésie, l’artiste fait acte d’engagement en mêlant aux réflexions artistiques des questionnements politiques et sociaux.”
En 2015 le palais de Tokyo va lui consacrer une grande rétrospective.
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L’exposition de Philippe Thomas, Philippe Thomas: AB (1978-1980) aura lieu jusqu’au 31 mai dans la galerie MFC-Michel Didier (66, rue Notre-Dame de Nazareth, 75003).
L’exposition est concentrée sur la première partie de la carrière artistique de Thomas. La période qui va de 1977 à 1980 a été de tâtonnement pour l’artiste. Issu du milieu littéraire il a expérimenté avec plusieurs pratiques artistiques. Selon Emeline Jaret, nous pouvons parler de deux types de travaux: des œuvres sur papier réalisées avec une machine à écrire côtoient des objets à mi-chemin entre sculpture et peinture réalisés à partir de bandes de sparadrap.
