
La sélection cinéma de la semaine du 2 décembre 2015
Décembre, nous y sommes et en attendant le nouveau Star Wars, venez découvrir la sélection des films de la semaine que Toute la culture vous propose.
Le Pont des Espions – Steven Spielberg
Spielberg s’attaque à la guerre froide dans un film d’espionnage qui raconte l’histoire vraie de James Donovan (Tom Hanks), un avocat new-yorkais qui doit défendre un espion soviétique capturé aux Etats-Unis en pleine guerre froide. Convaincu que «toute personne mérite d’être défendue», James Donovan accepte de prendre en charge son client soviétique pour cette mission presque impossible.
Mia Madre – Nanni Morretti
Palme d’or en 2001 avec La Chambre du fils, le réalisateur italien Nanni Moretti revient avec ce qu’il fait de plus fort : une enquête intime et familiale au cœur du temps et de la peur. C’est dans la tête d’un double féminin (interprété par la formidable Margheria Buy) que Moretti met en scène ce film où l’on suit cette réalisatrice reconnue et mère de famille, gérer de front le tournage d’un film social et la conscience de vivre les derniers jours de sa mère (magnifique Giulia Lazzarini)…
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Marguerite & Julien – Valérie Donzelli
Une fois de plus, Valérie Donzelli nous livre une ode à l’amour fou. Ici, c’est une soeur qui aime son frère, et vice-versa. Dans ses mains, on l’imagine, le film ne sera pas scabreux : elle va s’employer à parler d’un sentiment « incompréhensible » – c’est l’un des personnages qui le dit – qui défie bienséance et morale. Sous la forme d’un conte lancé à pleine vitesse.
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Le prophète – Roger Allers
Véritable réussite visuelle, Le prophète propose un voyage poétique et philosophique sur les grandes étapes de la vie, dans l’ambiance colorée et exotique d’une île lumineuse, aux inspirations turques. Le prophète raconte l’histoire d’Almitra, une petite fille de huit ans, muette suite à un choc émotionnel, n’en est pas moins espiègle, voire facétieuse, provoquant les rires des villageois et la tristesse de sa mère. Le jour où elle suit sa mère à son travail, elle fait la rencontre de Mustafa, poète subversif mis en résidence surveillée par le pacha de l’île fictionnelle d’Orphalese. Bien que coloré et onirique, ce n’est pourtant pas un film destiné aux enfants. Ce long métrage, basé sur l’oeuvre de Khalil Gibran, traite de censure militaire, de prisonnier politique, mais également d’amitié, de rêve et d’entre aide.
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Visuels : ©DR