[Live Report] Soirée Culture Perchée # 2
Hier, Toute la Culture a remis le couvert au Perchoir. Au programme : petits coeurs et petits beurres, CV amoureux et blind test survolté.
Pour commencer les festivités, le chef Olivier Chaput est passé derrière le bar pour une mise en scène spectaculaire amplifiée par les lumières du Perchoir et les beats electro. Au programme, un cours de glaçage qui a permis aux assidus de travailler leur technique et pour la foule occupée à déguster le cocktail Looove composé d’absinthe et de cranberry, et créé par le lieu pour l’occasion. Le résultat : des cœurs aux accents rouges et blancs sur des purs-beurres délicieux, à la fois croquants et moelleux.
Un peu plus tard, vers 19h30 l’auteur-chanteuse-compositrice Raphaelle Pessoa a fait vivre son personnage de Stella, qui drague son employeur avec espièglerie et humour, en chantant – des tubes du répertoire ou des compositions personnelles – et en jouant la comédie tour à tour. Voir notre chronique ici.
Environ une heure plus tard lui a succédé un blind test de chansons autour de l’amour, animé par Victor Quezada-Perez de la compagnie Umbral et moi-même. Les équipes sont devenues folles au son des Beatles, de Ricchi E Poveri, ou encore de James Blunt, Percy Sledge, Serge Gainsbourg, Dalida ou Gilbert Montagné. A l’issue d’une confrontation palpitante avec l’équipe de Santa Barbara, c’est finalement Les Feux de l’amour qui a remporté la partie, avec un coup de grâce asséné par notre chroniqueur Geoffrey Nabavian – il s’agissait de la chanson “Aimer” chantée par Damien Sargue dans la comédie musicale “Roméo & Juliette, Les enfants de Vérone”. Les autres équipes s’appelaient Plus belle la vie, Dame Tartine, SM 58 ou encore Nouvelle Vague (inexistante). Malgré quelques inévitables contestations vis-à-vis des arbitres, le jeu s’est déroulé dans une ambiance assez décontractée et bon enfant.
La soirée s’est enfin finie tranquillement avec des discussions menées autour d’un cocktail en terrasse ou dans le bar. Certains danseurs hardis se sont encore remués, même si plutôt timidement, sur le dance floor alors que le dj résident du Perchoir, Olivier Guez, par ailleurs écrivain et journaliste, était aux platines ; alors que passaient encore les vidéos oniriques aux corps dansants et indéterminés de Steven Guyot.
Merci à nos sponsors Splendor Films, Spa dans le Noir, Columbia France et Havana Club.
Visuels : (c) Amélie Eleouet et Paul-Antoine Veillon
Au Perchoir, 14 rue Crespin du Gast (11ème). Téléphone : 01 48 06 18 48. Site : www.leperchoir.fr.