
Et cette semaine, on voit quoi à Avignon ?
Et voici une deuxième semaine d’écoulée. L’occasion d’ajouter nos nouveaux coup de coeur à notre première liste bien remplie.
Au Festival d’Avignon
Fugue : Un vent de fraîcheur, de jeunesse, de drôlerie, de tendresse, a enfin soufflé hier soir sur le Festival d’Avignon lors de la première de Fugue, le brillant spectacle d’une bande d’acteurs-musiciens épatants du collectif La Vie Brève conduit par Samuel Achache. Jusqu’au 22 juillet.
Monument 0 : Prenez la sensation d’une hallucination, placez là aux racines africaines de l’humanité, remontez votre esthétique jusqu’aux églises romanes où dansaient les cadavres sur les parois. Voici ce que peu ou prou vous trouverez dans cet objet, qui plus il se digère, plus il apparaît génial, nommé « Hanté par la guerre (1913-2013) » et chorégraphié par Eszter Salamon. Jusqu’au 22.
A mon seul désir : La chorégraphe Gaëlle Bourges présente son travail, un bestiaire aussi fascinant que drôle. Oui, on peut rire de La Dame à la Licorne, et cela, ce n’était pas acquis ! Jusqu’au 21.
Antoine et Cléopâtre. Seulement jusqu’au 18. Tiago Rodrigues, l’actuel directeur du Théâtre National de Lisbonne qui nous avait tant séduit avec By Heart, une leçon contre la bêtise, fait son entrée remarquée au Festival d’Avignon avec une adaptation très personnelle d‘Antoine et Cléopâtre de Shakespeare. Une leçon de désir.
Aux Offs
Lowland, à 15 h 30 aux Hivernales. Un instant de grâce que cette chorégraphie marquée de poésie et de liberté. Jusqu’au 20 juillet.
La Mate, à 20 h au Théâtre des Halles. Pour les talents de comédiennes de Flore Lefebvre des Noëttes, mais aussi pour la beauté de son écriture et pour cette évocation vivante d’une famille de 12 enfants dans les années 1960.
La Belle Scène Saint Denis à 10h, jusqu’au 19 juillet à la Parenthèse où on entre dans l’archivage du vivant avec Michele Noiret, dans la performance avec Fabrice Lambert et dans l’avenir avec Mickaël Phellipeau.
Visuel : Antoine et Cléopâtre © Christophe Raynaud de Lage