UssaR passe de l’ombre à la lumière dans “Étendard”
Après son dernier EP très remarqué intitulé Étendues sorti en 2021, UssaR présente Étendard, son premier album de 13 titres qui se veut une parfaite introduction à un univers unique où la noirceur et la mélancolie cédent la place à la lumière. Revendicateur et fédérateur, Étendard appelle à se rassembler sous une même bannière au son d’une chanson française habitée par l’éclat d’un piano et de subtiles arabesques électroniques. Alors qu’il venait tout juste de terminer la réalisation de son nouvel album, UssaR s’est confié à Toute la culture.
Toute la culture : Votre nouvel album s’intitule Étendard, que représente ce titre pour vous ?
UssaR : Pour moi, ce titre représente plusieurs choses. D’une part, le fait de se retrouver soi-même et en même temps, le fait de réunir les différents styles musicaux que j’aborde et que j’ai toujours parcouru. Cet album est aussi une invitation afin que l’on se retrouve tous ensemble.
Comment définiriez-vous cet album ?
Je le définirais comme un pas vers la lumière. C’est un album moins sombre et qui se veut plus lumineux que l’était le précédent EP.
On a toutefois le sentiment que les chansons sont d’une grande profondeur…
Oui, parce que j’y ai mis beaucoup de moi-même. C’est mon premier album studio. J’ai mis beaucoup de temps à peaufiner les instruments, les mélodies et les textes. Je ne voulais pas que l’on puisse se dire que tel morceau était anodin. Dès le mois de janvier 2022, j’ai pris quinze jours pour m’exiler en Bretagne dans une toute petite maison où j’ai ramené tous mes instruments. À ce moment-là, j’ai commencé à écrire mes premières chansons et c’était le point de départ de l’album Étendard.
Le clip éponyme de l’album a été dévoilé le 10 février dernier, bien avant la sortie de l’album. Comment a-t-il été accueilli ?
Plutôt bien. Je pense que ça correspondait à la vision qu’ils avaient de UssaR avec ce jeu de la métaphore guerrière que je veux la plus douce possible. Je veux toujours l’incarner comme une guerre intérieure et non pas comme une guerre frontale ou une guerre au sens propre. Victor Boccard (le réalisateur du clip) a fait un beau travail esthétique. Il a bien compris mon idée de relier le côté sombre et le clair obscur.
Avez-vous des dates de concerts prévues ?
Je serai le 11 mai prochain à la Maroquinerie de Paris. Ce sera le rendez-vous à ne pas manquer, surtout pour celles et ceux qui auront aimé l’album. D’autres dates arrivent et je les communiquerai sur mes réseaux sociaux.
Avez-vous un message pour les personnes qui attendaient votre album avec impatience et aussi pour celles et ceux qui découvrent votre univers artistique ?
Je les remercie pour leur impatience car moi aussi je n’en pouvais plus d’attendre ! J’ai envie que cet album puisse surprendre, parfois choquer, faire débat… J’aimerais que les gens puissent s’en emparer afin qu’ils ne soient pas d’accord ou même qu’ils tombent amoureux de certaines chansons. Maintenant, cet album ne m’appartient plus vraiment. Il appartient à celles et ceux qui vont l’écouter.
Photos : © Jeanne Lula Chauveau.
