Al. Hy : “Je suis une artiste qui aime se transformer”
Révélée dans la première édition de The Voice en 2012, Al. Hy (de son vrai prénom Ophélie-Marie) revient avec un nouvel album de 12 titres intitulé Une grande chose. Un opus qui englobe plusieurs styles musicaux tels que la bossa-nova, l’électro-pop, la valse et aussi un piano-voix. Epaulée à la réalisation par des personnes comme Emilie Gassin (compositrice) et Ben Violet (violoniste), Al. Hy dispose d’une grande liberté dans son album. La chanteuse était en première partie de Jenifer à Lille le 10 mars dernier pour la sortie de l’album. Elle a accordé une interview à Toute la culture.
Toute la culture : Votre nouvel album s’intitule Une grande chose. Ce titre évoque quoi pour vous ?
Al. Hy : C’est un titre qui évoque plusieurs choses. Ça renvoie notamment au fait que les titres de l’album sont tous différents les uns les autres. Pour moi, le fait de réunir tous ces titres en fait une grande chose. En réunissant tous ces titres, je me suis rendue compte que ça marchait très bien et que la diversité était belle. Cet album est aussi l’occasion pour moi de montrer que j’ai grandi.
Quels sont les thèmes que vous souhaitiez mettre en avant dans l’album ?
J’exploite plusieurs thèmes différents. Le titre Venez me chercher parle de la différence que l’on ressent entre nous et les autres. J’évoque aussi la sensibilité, je parle beaucoup de la liberté, du soutien des gens qui nous entourent dans De la magie. Je parle aussi du problème du sommeil, un peu l’actualité ,aussi, bien que je ne suis pas quelqu’un qui s’intéresse énormément à l’actualité. Tous ces thèmes sont d’ailleurs la raison du titre “Une grande chose”.
C’est un album assez divers dans le sens où on y retrouve de la bossa-nova, de la valse, de l’électro-pop et aussi un piano-voix. Est-ce une volonté de ne pas vous enfermer ?
Exactement. Je pense que je suis une artiste qui aime se transformer. C’est un peu cela mon leitmotiv. J’aime autant chanter avec une voix saturée comme dans les années 70 que chanter du jazz, de la pop… Je refuse catégoriquement de ne pas m’affirmer telle que je suis. Je ne crois pas aux étiquettes parce que ça se décolle facilement. Ça n’a pas trop d’impact sur moi.
Cet album au fond, comment le définissez-vous ?
Je dirais que c’est un album libre dans lequel il n’y a aucune contrainte de structure ni de style. Il est aussi orchestral avec des thèmes qui sonnent un peu philosophique par moment. Et en plus, la pochette de l’album est toute rouge. Elle est facile à repérer en magasin (rires).
Pouvez-vous me parler des personnes qui vous ont accompagnés à la réalisation de l’album, à savoir Marlon B, Emilie Gassin et Ben Violet ?
Emilie Gassin et Ben Violet sont des personnes que j’ai rencontrées grâce à la bande originale de Ici tout commence [interprétée par Gims, N.D.L.R], cette série diffusée sur TF1. Ils avaient fait appel à moi pour interpréter quelques-unes de leurs chansons et nous avons eu une espèce de coup de foudre musical qui nous a amenée à nous revoir et à travailler sur la moitié des chansons de l’album. Ensuite, Marlon, c’est un gars hyper cool qui a bossé avec Matthieu Chedid (M), Brigitte… C’est quelqu’un qui a une facilité à faire danser les chansons.
Vous avez été révélée dans The Voice sur TF1 en 2012 où vous avez été finaliste. Quel bilan faites-vous de ces dix ans de carrière ?
Je suis très contente d’avoir commencé très jeune parce qu’il y a beaucoup de choses à apprendre quand on commence une carrière. Le fait d’avoir côtoyé cet univers m’a fait gagner beaucoup de temps. J’ai pu apprendre beaucoup de choses en peu de temps. Ça m’a beaucoup guidé dans ma vie.
Photos : © Ben Py.
