Moona : “Je me considère plus comme un rappeur” (Interview)
Petite dernière d’une fratrie de quatre enfants, Moona a été bercée par la musique qu’écoutaient ses trois grands frères. Du groupe Fonky Family, en passant par NTM, Rohff et Booba. C’est donc tout naturellement que Moona s’est orientée vers le rap. Elle compte déjà quelques titres à son actif, qui lui valent même d’être comparée à Diam’s. Après deux ans d’absence, la jeune rappeuse de 25 ans a fait son grand retour en avril dernier avec le titre “Ryuk”, suivi de “Validée”.
Moona est également l’héroïne de la nouvelle série France.tv slash, Diana Boss produite par Sébastien Folin et Olivier Drouot et dont la date de sortie n’a pas encore été communiquée. Une consécration pour la rappeuse qui rêvait de devenir actrice étant petite.
Dans une interview accordée à Toute la culture, la rappeuse originaire de Châtenay-Malabry dans les Hauts-de-Seine, se confie sur ses derniers titres, son prochain album et son rôle dans “Diana Boss”.
Interview réalisée chez Sony Music France.
Toute la culture : Vous avez fait votre retour avec deux titres : Ryuk et Validée. Qu’avez-vous voulu raconter à travers ces deux titres ?
Moona : Dans Ryuk, j’ai voulu raconter mes années d’inactivités notamment sur les réseaux. J’ai voulu revenir en freestyle mais avec un morceau assez fort et dynamique. “Ryuk” signifie le dieu de la mort. C’est tiré d’un manga qui s’appelle “Death note”. A travers mon titre, j’ai voulu dire aux gens que je reprends le contrôle de ma vie. Dans Validée, j’explique que, que ce soit dans deux ans, trois ans ou plus, eh bien je me valide. Je n’ai pas besoin de qui que ce soit. C’est moi qui choisis ce que je veux et ce que je fais.
Vous préparez actuellement un album. A quoi peut-on s’attendre ?
Ce sera du très lourd, je pense. C’est un album où je vais vraiment me livrer et qui parlera aussi à beaucoup de personnes. Ce sera surtout du bon rap !
“Je ne distingue pas le rap masculin et le rap féminin” (Moona)
On sent en vous la détermination à vous affirmer comme rappeuse…
En fait moi, je me considère plus comme un rappeur et non une rappeuse. Je ne distingue pas le rap masculin et le rap féminin.
Parallèlement à vos activités d’artiste, vous jouez dans la nouvelle série France.tv slash, Diana Boss. Vous incarnez Malika, une jeune avocate en formation à la double casquette : avocate le jour et rappeuse la nuit sous le nom de Diana Boss. Comment avez-vous été approchée pour participer à cette série ?
C’est le PDG de Mouv’, Bruno Laforestrie qui m’a contacté il y a deux ans et demi pour un projet de série. Il m’a dit qu’il me voyait énormément dans le rôle de Diana Boss. J’ai passé un casting comme tout le monde et j’ai été retenue parmi beaucoup de candidates !
Avez-vous vécue un rêve de petite fille avec ce rôle ?
Exactement ! J’étais confiante mais, comme c’était quelque chose de totalement nouveau, j’avais surtout peur de décevoir. Finalement, ça s’est super bien passé. Les gens étaient très fiers de moi. Je pense même que ce rôle m’ouvrira des portes pour le cinéma.
Artistiquement, vous vous voyez où dans dix ans ?
Je me vois réussir tous mes albums avec succès. Je pense que, d’ici là, j’en aurai réalisé beaucoup. Je me vois surtout investir dans des œuvres caritatives en Afrique et partout ailleurs.
Visuels : © Nesko Kevin