Classique
Les disques classiques et lyriques du mois de février 2019

Les disques classiques et lyriques du mois de février 2019

02 March 2019 | PAR La Rédaction

Comme chaque mois, nous avons écoute un peu en avance les sorties classiques et lyriques. Celles du printemps sont diverses et à la fois familière. Vous y reconnaîtrez de nombreux noms. Nous avons gardé nos chouchous. Bonne écoute!

Par Yaël Hirsch et Victoria Okada

Musique 100 % héxagonale

La France (spirituelle) du 20e siècle

Mathieu Romano, son Ensemble Aedes, Les siècles et Louis-Noël Bestion de Camboulas à l’orgue proposent une plongée dans la musique de Fauré, Poulenc et Debussy, débutant par l’indépassable Requiem de Fauré, qu’il imprime avec une sobriété et une pureté singulières, le disque se poursuit par la Cantate “profane” et néanmoins profondément spirituelle de Francis Poulenc, “Figure Humaine”, sur des textes d’Eluard et se termine par trois chansons de Charles d’Orléans revues par Claude Debussy. Un ensemble aussi cohérent que profond, qui touche au cœur et à l’âme, porté entre autres par les voix de Roxane Chalard et Mathieu Dubroca.

Ensemble Aedes, Les siècles, Fauré, Poulenc, Debussy, Aparté, Pias/ Harmonia Mundi, sortie le 01/03/2019, 59’21. YH

Rousset poursuit sa mission Couperin

Le claveciniste et chef d’orchestre des Talents Lyriques poursuit sa mission de nous faire découvrir ou redécouvrir Couperin sous tous les angles. Après Couperin et moi en fin d’année 2018 (voir nos sorties classiques et lyriques de janvier), ce sont les 4 concerts royaux, mélodieux et apaisants qu’il enregistre avec ses Talents lyriques. Un disque d’hommage à la “musique de chambre au plus claveciniste des compositeurs”.

Concerts Royaux, Les Talens Lyriques, Stéphanie-Marie Degand, violon, Georges Barthel, flûte, Patrick Beaugiraud, hautbois, Atsushi Sakaï, viole de gambe et Christophe Rousset, clavecin et direction, 62’12, Aparté, sortie le 15/03/2019. YH.


Piano toute!

Michel d’Alberto dans César Franck

Le pianiste français dédie son nouveau disque à César Franck avec une interprétation intense des deux préludes d’hommages à Bach (Prélude, chorale et fugue en si mineur et Prélude, aria et final en mi majeur) ainsi qu’une version époustouflante du Quintet en fa mineur avec le quatuor Novus. Un disque recueilli et très puissant qui se termine par un prélude en bonus (en si mineur également).

Michael d’Alberto, Quatuor Novus, César Franck, Aparte, 79’09. Sortie le 22 mars 2019. YH. 

Histoire de la musique occidentale au piano
C. 1300 – C. 2000. Ce titre si simple raconte tout de ce vous entendez sur ces deux disques : 700 ans de musique occidentale au piano, de Guillaume de Machaut à György Ligeti. Le disque 1 va jusqu’à J. S. Bach. Sur les douze pièces qui sont tous des extraits d’œuvres plus amples (excepté une sonate de Scarlatti), neuf sont vocales, monodiques, polyphoniques ou mélodies accompagnées. Des vocalités spécifiques à chaque période exprimées sur le piano provoque une sensation quelque peu étrange mais la sonorité de cet instrument leur confère une résonance moderne, conforme au caractère que devaient représenter ces œuvres à leur création. Le disque 2 commence par Mozart et consacré à l’écriture pianistique. Parfois, on assiste à un saut stylistique important, comme par exemple entre Intermezzo op. 119 n° 1 de Brahms et « Mässige Viertel » (Trois pièces pour piano) op. 11 n° 1 de Schoenberg. Après la violence désespérée de « Automne à Varsovie » (Etudes, livre 1 n° 6) de Ligéti, le cycle se termine avec la douceur lancinante du Triste plaisir de Gilles Binchois, déjà entendu au début du premier disque. Le boucle est ainsi bouclé. C’est un voyage musical presqu’initiatique que Jeremy Denk offre à travers son interprétation tour à tour pudique, retenu, prudente, affirmée, passionnée, fougueuse, puis de nouveau calme… Il dresse une sorte d’état des lieux de son exploration artistique. Fascinant.
C. 1300 – C. 2000 par Jeremy Denk. 2 CD Nonesuch, NONESUCH7559-79347-1. Durée : 44’04 + 56’45. V.O.

Fauré inédits
Grand curieux, Nicolas Stavy propose un disque de Fauré. Fauré ? Ce n’est pas original, en plus, des disques, excellents d’ailleurs, ne cessent de paraître depuis quelque temps… Ce CD comprend non seulement 3 Romances sans paroles Op. 17 d’un jeune compositeur de 18 ans avec la veine mélodique de Mendelssohn, mais aussi deux premiers mondiaux en disque. La première, la Sonate de 1863 (écrite elle aussi à 18 ans), est clairement haydnienne. C’est même surprenant d’entendre cette légèreté et insouciance tout à fait classique chez Fauré dont la sinuosité des lignes et les harmonies issues de contrepoints personnels font de ses compostions complexes et parfois inatteignables… La Mazurke (sic), datée d’environ 1865, est elle aussi une œuvre de jeunesse, cette fois sous une influence nette de Chopin. On sent à travers ces pièces qu’il essaie différents styles pour assimiler ces langages. La partition de la Sonate et de la Mazurke reste en état de manuscrit et se trouve à l’université de Yale, aux Etats-Unis. Trois Nocturnes (n° 1, 6 et 13) et un Ballade op. 19 complètent le programme, offrant un panorama condensé de la production du compositeur au long de sa vie Les doigts de Nicolas Stavy rendent l’évolution de l’écriture évidente dans une interprétation gracieuse et pleine de délicatesse qui transmet le raffinement fauréenne au plus haut degré. Récital de lancement à paris : 9 avril Auditorium de la BNF.
Fauré par Nicolas Stavy, 1 CD BIS, BIS-2389. Durée : 59’12. V.O.

 

Carl Philipp Emanuel Bach au piano
Après deux de ses disques entièrement consacré à Clementi et à Couperin-Chopin, Vittorio Forte, directeur artistique du Centre d’activités pianistiques & artistiques (C.A.P.A.) basé à Montpellier, s’intéresse une fois de plus à jouer au piano moderne des œuvres d’un compositeur qui n’a jamais connu cet instrument. Il aborde cette fois Carl Philipp Emanuel Bach. Celui-ci a grandement contribué à ouvrir la voie au classicisme du clavier avec son traité Essai sur la véritable manière de jouer les instruments à clavier, apprécié par de nombreux musiciens de l’époque. Le titre de ce disque vient du rondo Abschied von meinem Silbermannschen Claviere (Adieu à mon clavicorde Silbermann), faisant référence à son instrument préféré. En nommant ainsi son CD, Vittorio Forte met en valeur la modernité de la facture compositionnelle de C.P.E. Bach qui sonne incroyablement bien sur le Steinway modèle Dn résistant ainsi au changement radical du mécanique — signe d’une universalité. Comme à l’accoutumée, notre pianiste soigne particulièrement le rendu, s’attache à la beauté du son sans négliger aucun détail. La joyeuse vivacité traverse tout le disque, même dans des pièces graves. L’esprit alerte du pianiste rencontre l’esprit plein de fantaisie de « Bach de Berlin ». Il donne un récital de lancement du disque à Paris (Cercle France-Amériques) le 8 avril prochain.
Abschied, Rondos, fantasias et variations de Carl Philipp Emanuel Bach par Vittorio Forte. 1 CD Odradek, ODRCD368. Durée : 78’31. V.O.

Ancelle & Berlinskaya poursuivent leur tétralogie par la Russie. 

Sur la scène de la salle Gaveau le 14 mars prochain, après un hiver plutôt russe, le duo et couple de pianiste formé par Ludmilla Berlinskaya et Arthur Ancelle sort chez Melodiya deuxième volume de leur tétralogie dédiée au répertoire de musique de chambre pour deux pianos. Après la Belle époque et la France, c’est au tour des “derniers romantiques russes” de passer par leur touches dans un enregistrement effectué à la Philharmonie de Moscou. L’on commence avec un sombre et cérébral Nikolai Medtner (1880–1951) et l’on termine par l’onirisme de Alexander Glazunov (1865–1936). Entre les deux, la Suite n°2 pour deux pianos de Rachmaninov est aussi lyrique que puissante. Pour lire notre interview des deux pianistes sur leur projet, c’est ici

Ludmilla Berlinskaya et Arthur Ancelle, “Russian Last Romantics”, Melodiya, 67’05. Sortie 15 février 2013 en version numérique. YH.

Répertoires étonnants

cover

Gulda et Offenbach par Edgar Moreau

Le violoncelliste prodige propose chez Erato un disque original où il interprète avec les Forces majeures dirigées par Raphaël Merlin le Grand concerto pour violoncelle d’Offenbach (1850) et l’étonnant concerto jazzy pour violoncelle et cordes de Friedrich Gulda (1980) dont il a exécuté un mouvement aux Victoires de la Musique classique. Avec 130 ans d’écart entre les deux œuvres, un disque valsant, swinguant entre la Belle époque parisienne et Vienne bien après le crépuscule. Edgar Moreau, Raphaël Merlin, Les Forces majeures, Offenbach, Gulda, Erato, sortie le 15 février 2019. YH

Concertos pour mandoline
Julien Martineau s’impose sur les scènes internationales comme un grand porte-parole de la mandoline, instrument encore méconnu du grand public. Ses collaborations avec des musiciens d’horizons très différents (lire notre chronique sur son concert avec l’accordéoniste Félicien Brut à La Folle Journée de Nantes) rend l’instrument accessible, par conséquent, il popularise ses répertoires. Ici, il enregistre trois œuvres de Vivaldi (Concertos en ré majeur RV 93 et en ut majeur RV 425 ; Sonate en trio en ut majeur RV 82) que l’on connaît plus ou moins. Mais ce qui est véritablement original dans ce CD, ce sont les deux autres concertos : Concerto n° 2 en la mineur op. 144 de Raffaele Calace (1863-1934) et Concerto en sol majeur Gimo 58 de Domenico Caudioso ( ? – 1750?). Martineau compare Calace avec Paganini ou Sarasate pour le violon, autant dire que c’est extrêmement virtuose, notamment avec une écriture polyphonique sur plusieurs cordes. L’interprétation de Julien Martineau est inspirée, naturelle et délicate ; déterminée ici, apaisante là, elle explore toutes les possibilités qu’offrent les cordes pincées. Ces pièces ont été orchestrées par Yann Ollivo « l’un des meilleurs orchestrateurs français actuels » selon le mandoliniste, pour l’ensemble de six musiciens (2 violons, alto, violoncelle, contrebasse et clavecin), alors que jusqu’à très récemment, on les jouait avec piano. Cela permet de mieux appréhender l’esprit des œuvres. L’équilibre entre l’instrument solo et l’ensemble est parfaitement réalisé grâce à une prise de son efficace.
Come Una Volta, par Julien Martineau, Concerto italiano et Rinaldo Alessandrini. 1CD Naïve, V5455. Durée : 63’38. V.O.

Chante, rossignol chante …

Dans un disque qui brasse les époques du 17e à nos jours, l’auvergnate Agnès Clément, Harpe solo de l’Orchestre de l’Opéra Royal de la Monnaie à Bruxelles depuis 2013, revient sur l’oiseau de l’amour. A travers son instrument léger et apaisant, l’on (re)découvre Daquin, ou Posse et l’on entend Couperin et Liszt sous d’autres plumes et auspices. Un Cd à écouter sans modération pour un se concentrer, se détendre ou rêver à l’amour. La soliste sera de passage à Mulhouse le 14 juin pour le festival Harpissima. Agnès Clément, Le rossignol en amour, Oeuvres de Daquin, Paris-Alvars, Couperin, Liszt, Rameau, Hindemith et Posse, Genuin Classique, 68’21. Sortie le 6 mars 2019. YH.


La musique au temps de Léonard de Vinci

Pour cette année qui marque les 500 ans de la disparition du génie de tout les temps, Warner Classics publie un double CD rassemblant des musiques de son temps. Allant de la polyphonie vocale à la musique de danse par divers instruments, de la musique sacrée à la musique profane de toute sorte, en mettant l’accent sur le luth, très à la mode à cette époque, ces enregistrements brossent un panorama compact de musiques que Léonard aurait pu entendre. Inventeur inspiré, il était particulièrement intéressé par les techniques d’instruments à musique et conçut ainsi le premier système de valve pour les instruments à vent et eut l’idée d’un « archet perpétuel » pour les instruments à cordes. Cet aspect est évoqué dans le CD 1 consacré à la musique profane. Chansons d’amour courtois (on peut entendre parmi elles En Vray Amoure d’Henry VIII), danses de fêtes et autres musiques se succèdent, avant de refermer le disque avec un extrait de la Danserye de Tylman Susato (c. 1510-1570), la somptueuse « Bataille » où retentit les trompettes sur un rythme régulier et belliqueux de grands tambours. Une place privilégiée est accordée pour la musique vocale polyphonique de l’école franco-flamande : Guillaume Dufay, Gilles Binchois, Johannes Ockeghem et Josquin des Préz, notamment dans le CD 2 pour la musique sacrée. Plus recueillie, la polyphonie n’est pourtant pas dépourvue de magnificence fleurie, comme « Spem un alium » du Motet à 40 voix de Thomas Tallis. Certaines interprétations datent (la moitié des pistes proviennent d’enregistrements des années 1970) et cela s’entend, mais dans l’ensemble, le coffret offre une bonne initiation à la musique épanouissante de la Renaissance.
The Da Vinci Sound, compilation par divers interprètes. 2 CD Warner Classics, 0190295506964. Durée : 66’53 + 66’28. V.O.

 

Duo Harmonium et Piano
Instrument longtemps oublié, l’harmonium revient doucement au répertoire. En novembre dernier, le Festival L’Esprit du Piano a programmé un concert avec ces deux instruments. L’occasion est cependant encore très rare de pouvoir l’entendre en directe, hormis la Petite Messe solennel de Rossini. Cependant, au cours du 19e siècle, l’« orgue expressif » a connu une popularité que l’on a du mal à imaginer aujourd’hui. Il faisait en fait partie d’instruments de salon. Alfred Lefébure-Wely (1817-1869), l’un des musiciens les plus en vue du Second Empire, aujourd’hui presque complètement oublié, était un virtuose du piano et de l’orgue et un excellent propagateur de l’orgue expressif. Sa Sonate op. 61 enregistrée ici était connue des connaisseurs et des spécialistes grâce à un témoignage, mais Emmanuel Pélaprat, qui tient l’harmonium dans ce CD, a découvert en 2012 un exemplaire de cette partition après de longues recherches. L’œuvre, très chopinienne, est virtuose, et comme les concertos de Chopin justement, le piano prend la part majeure, surtout dans le final, alors qu’un bon dialogue entre les deux instruments domine l’« Andante ». Prélude, Fugue et Variations, l’une des pages les plus connues de Franck, a sa version pour piano et harmonium, que l’on considère antérieure à celle pour piano solo. Les 6 Duos sont aussi étonnantes que les deux autres œuvres précédentes, composées par un Saint-Saëns de 23 ans. « Fantaisie et Fugue » et « Choral » montrent sa connaissance du contrepoint et de Bach. Les deux instruments choisis sont fidèles aux sonorités de l’époque, puisque le piano, un Erard de 1902, est construit sur le modèle inauguré en 1851, et l’harmonium datant de 1898, est signé Mustel, facteur de l’orgue de Saint-Clothilde tenu par Franck à partir de 1861.
Fantaisies du Second Empire, duos harmonium et piano, par Emmanuel Pélaprat et Jérôme Granjon. 1 CD Editions Hortus, Hortus 155. Durée : 62’15. V.O.


L’opéra des opéras, pastiches baroques et spirituels

Hervé Niquet déclare avoir un attrait pour les choses un peu désuètes et hors des sentiers battus. Que fait-il quand, en plus de ce goût, il vit pleinement l’esprit baroque ? Il reconstitue un opéra à partir des pièces issues de différentes œuvres et auteurs, pratique très courante aux 17e et 18e siècles. Résultat : une œuvre lyrique qui raconte une histoire d’une princesse et d’un prince qui s’aiment, mais dérangés par une méchante sorcière jalouse. Et notre chef de crier joyeusement que c’est exactement l’intrigue de Ma Sorcière bien aimée, la série de sa jeunesse ! Voici donc la réponse à ceux qui se demandent pourquoi cette couverture inattendue, aux couleurs acidulées. La distribution est réjouissante : Katherine Watson en princesse, Reinoud va Mechelen en prince et Karine Deshayes en sorcière. On peut alors les entendre dans des airs et des chœurs de Toussaint Bertin de la Doué (1680-1743), de Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (1711-1772) d’André Campra (1660-1744), d’Antoine Dauvergne (1713-1797) ou encore de François Colin de Blamont (1690-1760)… Car Hervé Niquet aime chercher des inédits dans des bibliothèques. Mais il n’oublie pas le grand Jean-Philippe Rameau (1683-1764) et insère des extraits de Hippolyte et Aricie, Dardanus, Les Fêtes d’Hébé, Le Temple de la Gloire et Les Fêtes de Polymnie. Représenté pour les 30 ans du Concert Spirituel à l’Opéra Royal de Versailles, l’œuvre nous entraine ainsi dans un univers « baroque à la niquet » grâce à une interprétation spirituelle.
L’Opéra des opéras, avec Karine Deshayes, Katherine Watson, Renoud va Mechelen, Le Concert Spirituel, Hervé Niquet (direction). 1 CD Alpha Classic, ALPHA442. Durée : 74’10. V.O.

En petite formation

Mendelssohn par Trio Métral
Le dynamisme de la musique de chambre en France n’est plus contesté, mais rien n’est plus réjouissant de voir qu’une jeune formation prometteuse venir enrichir encore la cour. Le Trio Métral est constitué de frères et sœur, Joseph au violon, Justine au violoncelle et Victor au piano. Formés au Conservatoire de Paris, 1er prix au Concours international Joseph Haydn de Vienne en 2017, ils ont un sacré avantage de se comprendre l’un et l’autre pour savoir ce qu’ils veulent créer ensemble, avant même de produire le son. Les deux superbes Trios, où Mendelssohn exprime la fougue de son éternelle jeunesse sous son plume incroyablement maîtrisé, sont exécutés avec fraîcheur et… la fougue de nos interprètes. Regards tournés vers l’avenir, élan vital, virtuosité bien cadrée… les qualités sont nombreuses dans cet enregistrement. Par ce disque, on reçoit l’énergie porteuse d’espoir et l’esprit de partage.
Mendelssohn, Trios n° 1 op. 49 et 2 op. 66 par Trio Métral. 1 CD Aparté, AP198. Durée : 57’15. V.O.

 

visuel : couvertures d’albums

Sarlat, lieu de fêtes dyonisiaques
La photographie humaniste de Vincen Beeckman s’expose au Château d’eau (Toulouse)
La Rédaction

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