« Solitudes du pouvoir », par Jean-Michel Djian
Jean-Michel Djian, journaliste, producteur publie un ouvrage sur la solitude en politique.
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LE POUVOIR FASCINE PLUS QUE LA POLITIQUE
En France, plus encore que la politique, c’est le pouvoir qui fascine.
Que sait-on de la solitude que nos hommes d’états affrontent au moment critique, qui de simple politique devient histoire ?
L’auteur explore en autre la solitude du général de GAULLE, en 1968 à Baden Baden, d’Alain Juppé durant les grandes grèves de 1995, pour finir avec le Président Hollande au Mali, et d’autres présidents ou homme politique comme Rocard.
LE REFUS DE GRACIER CHRISTIAN RANUCCI
Le président Giscard d’Estaing, évoque sa solitude, quand il refusa de gracier Christian Ranucci (22 ans, affaire du Pullover Rouge), le dernier condamné à mort, le 26 juillet 1976.
Il était tétanisé par sa décision, et a pensé se rendre à la messe à l’église Saint Germain l’Auxerrois, et ne n’y va pas, par peur du ridicule.
Il indique avoir fait un signe de croix, quand il a appris le décès du condamné à mort.
Ce livre étudie un des aspects du pouvoir politique, la solitude qui règne, quand des décisions importantes sont décidées, par l’homme politique.
IL éclaire un aspect, peu étudié de la politique.
Ces choix en disent beaucoup, sur la personnalité de nos gouvernants.
« De là vient que les hommes aiment tant le bruit et le remuement ».
Blaise Pascal, Pensées
Jean-Michel Djian, Solitudes du Pouvoir, Éditions Grasset, mars 2015,162 pages, 15 euros
Visuel : couverture du livre