Cinema

Shrek 4, toute chose a une fin

07 June 2010 | PAR Tristan Karache-Prudent

Après le personnage tout aussi vert connu sous le nom de Yoda, un autre plus gros et plus laid encore vient finir sa carrière en beauté. En effet, Shrek : Il était une fin est le dernier volet des aventures de l’ogre.

On ne se lasse pas de visionner les aventures du chevalier le moins noble de tous les contes de fées. Après avoir sauvé une princesse dans un donjon gardé par un dragon, réconcilié ses parents et sa bien-aimée et fait roi un pauvre gamin nommé Artie pour rester planqué dans son marais, on s’attendait à ce que les scénaristes de Dreamworks sèchent légèrement pour constituer une fin digne de ce nom. Cependant, c’est avec une facilité déconcertante que l’on nous présente une fin qui nous fait presque regretter l’annonce d’une non-suite.

Pour ceux qui ne connaissent pas ce film d’animation, la recette est simple. Prenez une bonne pincée d’humour burlesque, ajouter deux bonnes grosses cuillerées de parodie, un petit peu de sentiments, une légère pointe d’ironie et de sarcasme, un émincé de méchanceté et mélanger le tout. Servez le tout sur une bonne tranche de rigolade et vous obtenez un ogre vert fumant. Voila l’essence de Shrek réalisé par Mike Mitchell.

Il faut l’avouer, le jeu des acteurs laisse sans voix… En parlant de voix, c’est Alain Chabat qui prête son organe vocal pour donner vie à l’Ogre, Fiona (la petite grosse amie de Shrek) est jouée par Barbara Tissier et pour finir la mitraillette à paroles, l’Âne est interprété par Med Hondo (version française de la voix d’Eddie Murphy).

Pour résumer très simplement, Shrek entre dans la routine des parents-ogres qui ne mangent pas leur progéniture et souhaite revenir à l’époque où il trucidait gaiement tout individu qui lui barrait la route du bonheur. C’est alors qu’un lutin maléfique nommé Tracassin lui propose un contrat magique pour que durant 24 heures il puisse redevenir un ogre craint, détesté et traqué par les villageois et le monde qui l’entoure. Il se retrouve alors transporté dans un monde parallèle où le bonhomme vert n’aurait jamais existé et où Tracassin est devenu le roi du royaume féérique avec pour armée une horde de sorcières malfaisantes. Dans cet univers, Fiona est devenue une ogresse guerrière à la tête de la rébellion contre Tracassin, l’Âne est l’esclave des sous-fifres du roi-lutin et le chat Potté ressemble plus à une grosse boule tigrée qu’à un félin.

Pendant 1 h 30, les gags et les parodies s’enchainent pour notre plus grand bonheur. S’inspirant largement des films fantastiques comme Harry Potter avec une scène où Shrek enfourche un balai et virevolte tout comme l’adolescent à la cicatrice lors d’une partie de quidditch. L’histoire reprend aussi le principe du Joueur de Flûte de Hamelin qui de par ses talents musicaux parvient à “contrôler” les ogres en pleine rébellion. Le spectateur est baladé pendant toute la durée du film sans réellement savoir si il y’aura un Happy End ou non et c’est là la nouveauté de ce dernier opus. Shrek va-t-il réussir à retrouver sa vie d’avant ou échouer lamentablement ? Ce qui est sûr, c’est que le scénario décalé arrachera au plus récalcitrant quelques éclats de rire. Rendez-vous le 30 juin prochain dans les salles obscures pour une projection de l’univers loufoque en 3D !

Shrek 4, il était une fin de Mike Mitchell, avec les voix de Mike Meyers, Eddie Murphy, Cameron Diaz (VO) et d’Alain Chabat (VF)
Sortie en salles le 30 juin 2010

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Tristan Karache-Prudent

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