
L’agenda cinéma de la semaine du 10 novembre 2021
Encore plein de bon films à découvrir cette semaine !
Tre Piani de Nanni Moretti
Présenté en compétition à Cannes cet été, Tre Piani (Trois étages) expose les différents dilemmes qu’affrontent trois familles interreliées vivant dans le même immeuble Romain. Nanni Moretti, qui joue aussi l’un des personnages principaux, parvient à mettre en lumière avec fluidité et rigueur les moeurs amer d’une bourgeoisie occidentale. Parlant de ces moments qui brisent une vie, des faux pas, et de rédemption là où l’on ne s’y attendait pas, la comédie humaine de Moretti nous touche par sa justesse. Lire notre critique.
Marcher sur l’eau d’Aïssa Maïga
Pour son deuxième documentaire, l’actrice réalisatrice Aissa Maiga signe un long métrage résolument engagée. En sélection au Festival de Cannes 2021 au sein de la section éphémère Le cinéma pour le climat, le film donne la parole aux Peuls, (sur)vivant dans le village de Tatiste, au Niger, qui voient leur terre s’assécher de saison en saison, un phénomène aidé par le réchauffement climatique. De très belles images et un montage efficace nous permet d’être prit par un récit à la fois poétique, politique et poignant. Lire notre critique.
Aline de Valérie Lemercier
Valérie Lemercier sors aujourd’hui un sixième long métrage aussi attrayant qu’ambitieux. Dans Aline, l’actrice réalisatrice s’inspire librement de l’histoire de Céline Dion et casse les codes du biopic. L’histoire conte les débuts d’Aline (Céline) dans une famille de 14 enfants, la découverte de son talent, ainsi que sa grande histoire d’amour son producteur Guy-Claude (Jean-René). Drôle burlesque et sensible, le film ne tombe pas dans la caricature et sert de vecteur à Valérie Lemercier pour dévoiler une part d’elle même, son rapport au cinéma et la célébrité.
Une vie démente de Ann Sirot et Raphaël Balboni
Alex et Noémie voudraient avoir un enfant. Leurs plans sont chamboulés quand la mère d’Alex, Suzanne, adopte un comportement de plus en plus farfelu. Une vie démente met en scène de manière sensible et drôle le refus du diagnostic d’Alzheimer, et prends le pari de traiter avec légèreté la démence sénile et la place qu’elle peut prendre dans la famille.