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La selection cinema de la semaine du 3 septembre

La selection cinema de la semaine du 3 septembre

03 September 2014 | PAR Fanny Bernardon

Encore une semaine cinéma riche et variée, on est mercredi, courez-y !

Métamorphoses, de Christophe Honoré. Une nouvelle fois et pour notre immense plaisir, le réalisateur des Chansons d’amour (2007) et des Biens-aimés (2011) nous a encore concocté une inédite odyssée. Europe, naive et ingénue, se laisse séduire par le mystérieux Jupiter qui la conduit vers un oasis de désir, de rencontres et de liberté. Véritable voyage initiatique pour la jeune fille, ainsi que pour le spectateur qui se délectera de ce poème cinématographique comme d’un doux nectar.

 

Hippocrate, diagnostic d’une profession.

“Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice.” Avant de pouvoir prêter serment, Benjamin, en première année d’internat, doit d’abord réaliser son premier stage en blouse blanche. Un passage obligé pour ce futur médecin dont Thomas Lilti nous invite à  partager les premiers pas dans les couloirs de l’hôpital. Le réalisateur, homme de cinéma mais également médecin généraliste, ne nous ménage pas. Il déclare sa volonté de rendre hommage au monde médical tout en soulignant les paradoxes majeurs de la profession, à savoir “la technologie hypersophistiquée, la précarité, le manque de personnel et de moyens.” On retrouve derrière sa caméra Reda Kateb (Un prophète), Jacques Gamblin et le “beau goss”, Vincent Lacoste à qui le rôle de jeune interne semble coller à la peau.

 

 

Le secret de Kanwar, d’Anup Singh. L’histoire se déroule en 1947 lors de la Partition des Indes. Nous partageons le destin d’une famille sikh qui est chassée de son village natal, laissant derrière elle, son passé et son histoire. Umber, père de quatre filles, ne connaît qu’un moyen pour alléger sa peine et son déshonneur, avoir un fils. Plein d’espoir, il sait que son épouse lui fera ce cadeau. Lorsque Kanwar voit le jour, son père se décide à faire de lui un homme, un vrai. Oui mais voilà, Kanwar est une fille. Dissimulant la vérité à tout le monde, le secret commence à peser lourd sur cette famille quand Kanwar est en âge de se marier. Un film bouleversant, à l’esthétique sublime et pittoresque, doté d’une capacité touchante à parler de l’identité humaine. Ce drame venu des Indes est un voyage à ne pas manquer !

 

Maintenant ou jamais. Habitué aux scénarii, Serge Frydman endosse ici le costume de réalisateur pour nous plonger au coeur d’une histoire haletante. Leila Bekhti (César du meilleur espoir féminin  en 2011 pour Tout ce qui brille) incarne une mère prête à tout pour sauver mari et enfants de la précarité. Bien que son tendre époux joué par Arthur Dupont (Au bout du conte, 2013) soit prêt à vivre d’amour et d’eau fraîche, Leila Bekhti rumine une idée de braquage de banque. Un coup du sort mettra sur sa route Nicolas Duvauchelle, qui campe une petite crapule qui ne tardera pas à accepter d’être son complice. Haut les mains, la caisse, s’il vous plaît ! Un vieux mais efficace filon du western, remixé à la sauce contemporaine qui vaut bien qu’on sorte un billet.

 

 

Visuel : © JLF / © Le Pacte / © Allociné / © Mars Distribution / © Sophie Dulac Distribution

 

 

 

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Fanny Bernardon

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