Cinema
62ème Berlinale, jour 8 : entre virée en forêt allemande et désastre danois de Cour

62ème Berlinale, jour 8 : entre virée en forêt allemande et désastre danois de Cour

17 February 2012 | PAR Yaël Hirsch

Ce Jeudi de festival a commencé tôt avec un film exigeant et superbe de Bence Flieghof sur le quotidien d’une famille de gitans en Hongrie : « Just the wind ». Voir notre critique de ce film en compétition et en lice pour l’ours, ici.

Après la conférence de presse de « Just the wind » ou l’actrice principale, Katalin Toldi, rayonnait, nous avons suivi un autre film de la compétition « Gnade » (Grace), de Matthias Glasner Film sur la culpabilité et le couple, aux tréfonds de la Norvège, « Gnade » est aussi le troisième et dernier film allemand en compétition. Malgré la performance formidable de Birgit Minichmayr, qui a révélé avoir appris le norvégien pour ce film lors de la conférence de presse, notre chouchou du côté de l’Outre-Rhin reste « Was bleibt », de Hans Christian Schmid. Pour lire notre critique, c est ici.

A l’heure du déjeuner, petite course par devers la Porte de Brandebourg pour rejoindre le célèbre et luxueux Hôtel Adlon, où nous étions conviés pour une interview de Alex de la Iglesia à propos de la « Chispa de la vida ». Critique du film, ici. Et moment cosy d’entretien avec le brillant réalisateur, là. Petit rayon de soleil sur un ventre bien creux, en dix jours à Berlin, nous avons enfin pu atteindre le graal : une saucisse au soleil. Oui, exactement, dehors et sans mourir de froid.

C’est donc en traversant un Berlin souriant que nous avons gravi les marches du cinemaxx pour la projection d’un troisième film en compétition « A Royal Affair », de Nikolaj Arcel. Le film retrace le destin fantastique d’un médecin allemand imprégné des idées des Lumières devenu premier ministre du roi du Danemark et amant de la femme de ce dernier. Costumes, minauderies, musique mélodramatique, gros plans pour marquer les moments de suspenses, et idées des lumières galvaudées, malgré les jolis minois des deux amants, le film est un massacre interminable. Nous nous sommes donc dispensés de la conférence de presse. Lire notre critique, ici.

Au programme de ce vendredi 17 févier : un autre film en compétition « Rebelle » de Kim Nguyen, le hors-compétition très attendu « Bel-Ami » de Declan Donellan, d’après Maupassant, avec, restez calmes mesdemoiselles, Robert Pattinson. Et enfin, demain matin, nous vous livrerons nos pronostics quand aux ours à venir ce samedi 18 février 2012…

En Koniglig Affaere (A Royal Affair) : un mélodrame raté sur les Lumières Danoises
Portrait au Crépuscule d’Anguelina Nikonova : un violent désenchantement
Avatar photo
Yaël Hirsch
Co-responsable de la rédaction, Yaël est journaliste (carte de presse n° 116976), docteure en sciences-politiques, chargée de cours à Sciences-Po Paris dont elle est diplômée et titulaire d’un DEA en littérature comparée à la Sorbonne. Elle écrit dans toutes les rubriques, avec un fort accent sur les livres et les expositions. Contact : [email protected]

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration