
Plus que quelques jours pour profiter de ces expos
Plus que quelques jours pour courir voir des expositions, et quelques semaines avant le début de nouvelles. La culture est foisonnante à Paris, et mieux vaut se dépêcher sous peine de manquer les splendeurs des musées ! Petit tour d’horizon du meilleur en cours.
Qui a peur des femmes photographes ? – Musée d’Orsay, Orangerie
Sous un titre énigmatique pour ne pas dire racoleur, se dévoile finalement une exposition louable dans ses intentions, mettant à l’honneur des œuvres de grandes qualités et rarement exposées, répondant à un vrai champ de la recherche en sciences humaines, mais dont l’accrochage se perd un peu dans un propos trop large et globalisant. Jusqu’au 24 janvier.
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Fragonard amoureux – Musée du Luxembourg
Le Musée du Luxembourg propose une exposition monographique sur Fragonard. L’illustre artiste, maître de la sensualité, est ici abordé sous le thème de l’amour mythique, charnel et moral. Jusqu’au 24 janvier.
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Philippe Halsman – Jeu de Paume
Le Jeu de Paume se surpasse en consacrant une belle et riche exposition à Philippe Halsman. Véritable boite à outils, le letton, naturalisé américain, orne de multiples casquettes : photographe, metteur en scène, plasticien. Ses nombreuses collaborations offrent au spectateur une plongée dense. Jusqu’au 24 janvier.
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Florence : portraits à la cour des Médicis – Musée Jacquemart André
Le Musée Jacquemart-André a choisi de consacrer son exposition de rentrée aux grands portraitistes florentins du XVIe siècle. Une quarantaine d’œuvres promettent de faire revivre la dynastie des Médicis au temps de son apogée. Jusqu’au 25 janvier.
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Splendeur et Misère – Musée d’Orsay
Avec Splendeur et misères, images de la prostitution, 1850-1910, le Musée d’Orsay réussit (en partenariat avec le Musée Van Gogh d’Amsterdam et la BNF) le coup de force de rassembler de manière parfaitement cohérente et pédagogique des œuvres et des images qui en disent long sur la France de la Belle époque. Une exposition époustouflante, magnifiquement scénographiée par Robert Carsen, où jamais l’on ne se départit d’un œil sociologique et historique sur le sexe. Chapeau bas ! Jusqu’au 17 janvier.
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VISUELS : © affiches officielles