
Nicolas Bedos : bas les masques !
Le fils du défunt Guy Bedos et réalisateur de La Belle Epoque ainsi que du très attendu 3ème volume d’OSS 117, Nicolas Bedos, s’est enflammé contre les masques dans un message posté sur Instagram, provoquant un tollé.
“Vivre quitte à en mourir”
Voir cette publication sur InstagramBas les masques ?. Stop aux stops. Aimons, à tort et à travers.
C’est le message de la discorde, qu’a posté Nicolas Bedos sur sa page Instagram, ce matin. Dans ce dernier, il s’exclame, comme un génie qui aurait soudainement résolu une équation à la portée de personne d’autre : “Arrêtez tout. TOUT. Les masques. Les confinements. “Un appel à vivre sans restriction quitte à y perdre la vie ou à la faire perdre aux autres, qui semble totalement déconnecté avec la réalité actuelle des hôpitaux qui recommencent à se remplir, des centres de tests débordés, etc… D’ailleurs, ce dernier, semble clairement sous entendre que sacrifier les vies de concitoyens est un “mal nécessaire” pour vivre la liberté qu’il professe.
Réactions en chaîne
Ah ben nous les soignants ça va beaucoup nous aider ça. Imbécile verbeux. https://t.co/zb5ETES1cP
— Baptiste Beaulieu???? (@BeaulieuBap) September 24, 2020
Cet “éclair de génie” soudain du réalisateur n’a alors pas pu laisser indifférent. Les réactions sur les réseaux sociaux ne se sont ainsi pas faites attendre. Certains se moquant simplement de l’élan lyrique présent dans ce message et de l’égo et nombrilisme qui s’y dissimulent à peine, tandis que ci-dessus on peut retrouver un exemple de réaction plus atterré, d’un jeune soignant, s’inquiétant de l’influence et des conséquences que ce genre de message pourrait avoir sur leurs services.
La polémique a d’ailleurs pris une telle ampleur que le ministre de la santé lui-même, Olivier Veran, a été invité à s’exprimer, en pleine commission d’enquête du Senat. Ce dernier, sans surprise, juge irresponsable les commentaires de l’artiste. Ainsi, il a rappelé que qu’un tiers des personnes en réanimation ont moins de 65 ans et a terminé en concluant que les propos de Nicolas Bedos, n’étaient pas en accords avec les idéaux de la République française : “Une société qui déciderait de faire l’impasse sur ses vieux, ses fragiles, ses précaires, sur des morts évitables, ce n’est pas une société dans laquelle j’ai été élevé et dans laquelle j’ai envie d’éduquer mes enfants.”
Visuel ©Georges Biard- CC