
Rachat de 65% du Nouvel Observateur par Niel, Bergé et Pigasse
En France, bien des titres de presse accusent des déficits. Ils se retrouvent en situation de fragilité, et sont donc forcés d’être réunis à d’autres marques, sous peine de fermeture. Du fait de la baisse des ventes de ses exemplaires papier et de ses recettes publicitaires insuffisantes, Le Nouvel Observateur est en cours de rachat.
Du changement au sein du Nouvel Observateur, premier hebdomadaire d’information en France, possédé par Claude Perdriel, son fondateur : par suite d’une mise en vente par ce dernier, des négociations ont lieu pour le rachat de 65% du journal, qui affiche un déficit de 5 à 7 millions d’euros en 2013. Les acheteurs sont Xavier Niel, fondateur et patron de Free, Pierre Bergé, homme d’affaires et compagnon de feu Yves Saint Laurent, et Matthieu Pigasse, directeur général délégué de la banque Lazard en France, par ailleurs propriétaire des Inrockuptibles. Les trois hommes, liés à Claude Perdriel, possèdent un groupe où l’on compte Le Monde, deuxième quotidien français –qui accuse une perte de plus de 5 millions d’euros en 2013- Télérama, Courrier International ou La Vie. Le rachat de ses parts du Nouvel Observateur ajoute à ce groupe un hebdomadaire généraliste, ainsi que sa régie publicitaire, ou le site Rue89, notamment. Claude Perdriel conservera, selon Le Nouvel Observateur, les 35% de parts restantes et la présidence du directoire, et Laurent Joffrin restera directeur.
Visuel : (c) logo du Nouvel Observateur