
Agenda des vernissages de la semaine du 4 janvier
Les musées restent fermés mais les galeries sont ouvertes, et les vernissages demeurent des occasions spéciales d’aller ouvrir grand les yeux devant des oeuvres. Cette semaine sera partagée entre les influences du mécanique et de l’organique, et mettra à l’honneur des pratiques généralement marginalisées, telle que l’ébénisterie et la céramique.
Jonh Craven, La beauté terrible
Louis Conte, alias Jonh Craven est un personnage énigmatique du XXe siècle. Autodidacte, il est d’abord photographe mais aussi marchand d’art ou curateur à ses heures. Dans les années 50 John Craven se plonge dans le monde sombre des raffineries de Pétrole, alors en pleine âge d’or et photographie ces “cathédrales” modernes. Il a su en rendre tout le sublime, à travers une photographie contrastée, de portraits de nuit de machines qui se dressent contre le ciel étoilé. La Galerie Berthet Aittouarès a invité le Savage Collective qui à s’emparer de son héritage. Savage Collective a proposé un format orignal; une exposition sous la forme d’une enquête autour de ce personnage hors normes explorant son histoire personnelle, son oeuvre et ses engagements.
Où: à la Galerie Berthet Aittouarès, 14-29 Rue de Seine, 75006 Paris
Quand: du 7 janvier jusqu’au 7 février
Ogni pittore dipinge sé/ Tout peintre se peint lui-même
La Galerie Suzanne Tarasieve présente, tenez-vous bien, des oeuvres de Sigmar Polke, Jorge Immendorf, Georg Baselitz, A.R Penck, et Markus Luperz: autant dire tous les plus grands noms de l’avant-garde allemande du XXe siècle. Regroupés autour d’une vision de l’art comme matière réfléchissante, ces oeuvres promettent de repenser radicalement l’autoportrait.
Où: à la Galerie Suzanne Tarasiève, 7 Rue Pastourelle, 75003 Paris
Quand: du 9 janvier au 13 mars
Pierre Digonnet, Fragments
Pierre Digonnet est ébéniste plasticien, et travaille le fragment comme le détail d’un ensemble plus grand dans lequel le spectateur est invité à participer. Des suspensions, du mobilier, quelques risographies prendront place dans l’éparpillement de cette composition-décomposition.
Où: 54 rue de Dunkerque, 75009 Paris
Quand: du 8 janvier au 7 février
Benoît Luyckx, Etre en nature
L’exposition du travail de Benoît Luyckx à Loo&Lou gallery est prolongée jusqu’au 30 janvier. L’occasion d’aller se confronter, en vrai, aux sculptures monumentales de l’artiste, et de scruter sur la pierre les effets de matière résultant de la grande technicité dont il sait faire preuve. La galerie présente une vingtaine d’oeuvres qui résument les dix dernières années de son travail.
Où: à la galerie Loo&Lou au 20 rue Notre-Dame-de-Nazareth, 75003 Paris
Quand: jusqu’au 30 janvier
Rémy Dubibé, Rhizome
Dans le cadre de l’exposition collective “Plus claire est la lumière…”, Rémy Dubibé, artiste plasticien et céramiste français de 34 ans qui s’expose pour la première fois à Paris, proposera deux installations pensées sous le modèle proliférant du rhizome. Entre le géométrique et l’organique, des bouquets s’étalent, des grappes dégringolent, tout cela dans la pureté du blanc.
Où: Au 100, 100, rue de Charenton 75012 Paris
Quand: du 8 au 30 janvier
Crédit visuel: Vrille II (2004), Pierre bleue belge, Pie?ce unique, 43 x 21 x 21 cm, Image © Emilie Mathé Nicolas / Loo & Lou Gallery