
Aux Verres de contact, bistronomie de qualité fidèle à l’esprit d’Antoine Blondin
A l’angle du boulevard Saint-Germain et de la rue de Bièvre vient d’ouvrir un bistrot dont on n’a pas fini de parler. Découvrir Aux Verres de contact avant le retour des aoûtiens (qui ne manqueront pas de s’y précipiter) est une vraie chance pour les Parisiens restés chez eux.
Le bistrot est tenu par l’équipe du Jadis, l’excellent restaurant de la rue de la Croix Nivert dans le XVe (son chef, Guillaume Delage, formé par Michel Bras, Frédéric Anton et Pierre Gagnaire, a dirigé le Gaya, rue du Bac!). Dans un décor coloré et plein de charme, on prend plaisir à déguster de vraies assiettes de terroir : jambon bellota bellota, croque-monsieur à la mozzarella et à l’encre de seiche, poitrine de porc ou encore encornets rôtis aux girolles et haricots blancs (photo). Les desserts sont tout aussi attirants : entre le pot de crème à la pistache, le gâteau au chocolat et le mystère de la maison, les gros appétits seront comblés. Une carte des vins fidèle à l’esprit du lieu complète le tableau : Aux Verres de contact est placé sous le patronage de l’écrivain Antoine Blondin, dont l’hédonisme est légendaire (« Apéro : les verres de contact » ; de même Le Jadis était une référence à Monsieur Jadis de Blondin.
Ambiance : bistronomie de grande qualité.
Citation : Ils étaient de ces amants qui peuvent dire « Nous prenons nos repas ensemble » (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l’Ecole du soir)
Carte : entrées entre 8 et 15€ ; plats entre 15 et 22€ ; desserts entre 7 et 12€. Egalement une petite carte « Pour grignoter ».
Très bon choix de vins.