Mode
The Wrap Dress : quarantième anniversaire de la robe fatale

The Wrap Dress : quarantième anniversaire de la robe fatale

20 January 2014 | PAR Audrey Altimare

Toutes les grandes maisons ont leurs pièces maîtresses, Hermès a le Kelly et le Birkin, Chanel le tweed et le matelassé, Louis Vuitton les monogrammes. Diane von Furstenberg  a, elle, la robe portefeuille. Emblème des années 1970, la Wrap Dress souffle sa quarantième bougie cette année. Pour l’occasion, s’ouvre à Los Angeles l’exposition «Journey of a dress », retraçant le destin incroyable de cette petite pièce de jersey. Retour sur l’histoire d’une robe de légende.

Créée en 1974, la robe portefeuille connait la gloire après que Diane von Furstenberg ait présenté ses modèles à la papesse de la mode, rédactrice en chef du Vogue américain, Diana Vreeland, qui décidera rapidement de les faire apparaître  dans les pages de son magazine. Depuis lors, l’impact de la Wrap Dress sur le monde de la mode et des femmes n’a été que croissant. Chaque saison, Diane von Furtenberg décline son modèle fétiche sous toutes ses formes, imprimé ou non, aux manches longues ou courtes.

Quoi de plus féminin qu’une robe ? Quoi de plus féministe qu’une Wrap Dress ? Cette robe est une arme et a été conçue comme telle. Aucun bouton, aucune fermeture éclair, un simple jersey de soie se croisant sur la poitrine et retenu par une légère ceinture. Risqué ? Non, ingénieux ! D’une rapidité extrême à enlever et à enfiler, elle est devenue en quatre décennies la meilleure amie de milliers de femmes, lorsque ces dernières, réveillées aux côtés de leur partenaire d’un soir, peuvent s’éclipser sans bruit au petit matin. Le stress de remonter un zip trop brusquement disparaît et laisse place au plaisir du bruissement d’un tissu trop nerveusement noué.

La robe portefeuille est aussi une attitude, un état d’esprit. « Be the woman you want to be » [Sois la femme que tu as envie d’être] maxime de la marque américaine, résume le message soutenu par Diane von Furtenberg. Pour cela, elle permet aux femmes de prendre confiance en elles en les valorisant. C’est ici que la Wrap Dress entre en action et que la magie opère. Lorsqu’elle n’est pas portée, la robe ne ressemble à rien, un bout de tissu bouchonné. Mais une fois revêtue, elle embrasse les formes tout en cachant  les petits défauts. La femme se redresse, et adopte, consciemment ou non, un langage corporel totalement inédit.

BE THE WOMAN YOU WANT TO BE!

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Audrey Altimare

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