En attendant les nouveautés parisiennes, le noir brillant enchante Milan
Après les journées de la mode milanaise, aujourd’hui c’est les parades parisiennes qui se mettent en branle.
Les rumeurs relatives au départ de Stefano Pilati de la maison Saint Laurent captivent la curiosité depuis quelques jours, aussi comme l’arrivée du belge Raf Simon chez Dior, qui remplacerait l’italien Galliano, duquel on présage le départ depuis quelques temps. Plusieurs noms circulent mais aucune hypothèse est confirmée.
Toutefois, ce qu’on ne peut pas s’empêcher de constater c’est que, comme d’habitude mode et commérage vont ensemble: l’ « hystérie des rumeurs » semble encore et toujours atteindre le but d’attirer les regards et les projecteurs sur le podium des grandes maisons de mode.
Revenons à la vraie mode, revenons aux défilés. Épurée de tous les bruits qui accompagnent toujours les stars étincelantes des passerelles, pour revenir aux défilés, ceux de Milan ont rencontré souvent une fusion intéressante avec la musique choisie. Si le cuir noir et les grands boutons rouges de Versace ont trouvé une alliance parfaite avec certains morceaux classiques de Rolling Stones, les modèles souvent clairs et sophistiqués de Ferrè se joignaient de façon intéressante aux sons électroniques qui accompagnaient les coupes futuristes et métallisés de la femme contemporaine. Sur un même goût dark-chic Gucci présente ses modèles avec une élégance connue. Une femme aux grands yeux ouverts et à la peau claire porte des tailleurs noirs ou des robes aux tissus raffinés qui ramènent le regard au rouge foncé des lèvres immobiles.
L’élégance ne manquera pas, les couleurs purs non plus pendant ce hiver du futur 2012/2013, dont on attend les derniers pronostics cette semaine, sur les podiums brûlants de la scène parisienne.
