Elie Saab nous transporte dans son rêve urbain
Le couturier signe une collection Haute Couture Automne-Hiver 2011/2012 d’une belle délicatesse, ode à une féminité intemporelle, qui semble échappée d’un songe.
Dans le hall du théâtre de Chaillot, on a pu assister hier à un défilé qui mettait à l’honneur de véritables robes de princesses, de celles qui réveillent les petites filles rêveuses en nous.De Peau d’Anne à Cendrillon, ce sont des robes couleur du temps, de soleil ou de la lune, drapées, plissées, brodées, légères, aériennes et féériques, qui évoluent dans un décor évquant la ville et ses gratte-ciels, ce qui ne fait qu’accentuer leur fluidité et leur grâce… Le génie libanais joue avec les matières fluides et la transparence. Broderie, cristaux Swarovski, incrustations de paillettes… C’est un travail tout en subtilité, qui remet à l’honneur le terme de Haute Couture.
Etincelantes au possible, féminines à souhait, les créations d’Elie Saab sont délicates avec une légère touche sexy. Ingénue, presque humble, la délicatesse s’invite sur chaque passage : précieuse, elle révèle, par transparence, carnation et dos nus. Enlacés, surlignés, ajourés ou délicatement vêtus de capes rebrodées qui volent comme des ailes de papillons, les dos se découvrent avec une élégance rare.
Tantôt évanescentes, tantôt incrustées comme des bijoux, les broderies s’accrochent aux bustes ou s’épanchent en gouttelettes cristallines le long des robes. Personnalisant un voile moucheté ou une traîne asymétrique, pierreries et cristaux habillent tenues princières et petites robes piquées de tulle qui virevoltent avec légèreté.
Une collection que l’on n’est pas prêt d’oublier et que l’on risque de voir rapidement sur les tapis rouges du monde entier !