Roberto Alagna, l’interview ! Première partie : « Un duo d’opéra, c’est un acte d’amour »
Roberto Alagna nous a accordé une très belle et longue interview alors qu’il était en répétition du Don Carlo qui démarre à l’Opéra Bastille. Dans la première partie, publiée aujourd’hui, il aborde, avec son franc-parler, la vie de chanteur et de père, le rôle de Don Carlo ; il parle aussi avec passion d’Aleksandra et de ses collègues.
(Note de la rédaction : cette interview a été réalisée sur le mode du tutoiement de la volonté conjointe de l’artiste et du journaliste. Nous précisons cela afin que personne ne risque de se sentir exclu(e) de cette discussion).
Bonjour Roberto, c’est quoi ta journée en ce moment ?
C’est une journée folle ! Je me lève à 6h du matin pour emmener ma petite fille à l’école. Je suis vraiment ravi de pouvoir le faire parce que je n’avais pas trop pu avec la grande. J’étais un peu plus occupé, un peu plus peureux aussi ; j’avais toujours peur de fatiguer ma voix et j’étais beaucoup plus en voyage.
Donc, désormais, quand j’ai l’occasion, je fais en sorte d’accompagner Malèna à l’école. Je me lève très tôt à 6h du matin pour être avec elle à 7h30; ensuite, je l’emmène à l’école ; et après Aleksandra et moi devons être à 10h du matin à l’Opéra pour les répétitions. Nous venons de banlieue, donc il nous faut presque une heure. Puis, quand on le peut, nous essayons de chauffer la voix . Mais objectivement, nous n’avons pratiquement jamais le temps de le faire. Pour le coup, je la chauffe sur scène. Et il faut, en même temps, revoir le rôle. On a toujours besoin de se remémorer les choses car on a des oublis et avec l’âge, c’est encore pire (rires). La mémoire commence à nous trahir un petit peu.
C’est la version en cinq actes en plus !
Oui, absolument ! Cette version en cinq actes, je ne l’ai chantée qu’une fois au MET à New York. Il y a quelques années déjà. De plus dans la mesure où je remplaçais quelqu’un, j’avais appris le rôle très rapidement.
Puis, après, dans la journée, on court parce qu’il y a des rendez-vous, des interviews. Il faut faire vite, car comme nous sommes un couple de chanteurs, quand ça n’est pas pour moi, c’est pour Aleksandra ! Et après la journée de boulot, il y a la vie normale, quotidienne, qui reprend ses droits, la vie de famille, les tâches ménagères…
Ce qui signifie… couché très tard, levé très tôt et très occupé pendant la journée !
En effet, je me souviens lorsque je t’ai croisé à Berlin, le lendemain tu prenais l’avion pour ton disque Caruso.
Non, je partais directement en voiture après la représentation pour faire 300 km et aller en Pologne.
Je dis tout le temps qu’il faudrait que j’arrive à lever le pied, mais je n’y arrive pas (rires) !
Don Carlo que tu reprends à l’opéra Bastille, c’est un opéra que tu aimes bien…
Don Carlo est vraiment un grand Verdi et, en même temps, c’est comme un pont entre le jeune Verdi et le Verdi mûr. On y trouve, à la fois, toutes les qualités des œuvres de bel canto, de Luisa Miller à Simon Boccanegra ou Otello.
Comment est-ce que l’on aborde Verdi vocalement ?
Déjà en l’aimant ! Ensuite il faut avoir un sens du phrasé spécial chez Verdi, une façon de colorer la voix. C’est toujours un son noble et pur. Avec Verdi, par exemple, il faut rester belcantiste et ne jamais céder au vérisme, même lorsqu’il utilise des effets dramatiques. Il faut également donner beaucoup de sens au mot, car Verdi partait du mot pour composer la musique. C’est d’ailleurs amusant à constater dans le cas de Don Carlo. Lorsqu’on le chante en italien, il arrive que ce soit un peu bancal dans la prosodie par rapport à la musique et on constate à quel point la version française est bien la version originale.
C’est un sacré rôle !
C’est un rôle difficile, exigeant, long. Il faut avoir toutes les qualités verdiennes et cela, du grave à l’aigu ; il nécessite une souplesse dans la voix, une clarté dans la diction. C’est un rôle très complet, car la voix doit être tout à la fois jeune, héroïque, romantique. C’est l’un des rôles les plus complets pour un ténor !
Pour cet opéra, il faut aussi savoir gérer la longueur ; parce que le rôle est long, mais aussi parce qu’il faut tenir compte de beaucoup de temps d’attente, qui sont fatigants.
On dit qu’au bout de deux heures de chant, la voix se fatigue et que les cordes vocales commencent à souffrir. Lorsque l’on s’arrête et que l’on reprend une heure après, entracte compris, la voix retombe; il faut alors, retrouver son tonus. On ne pourrait pas pour autant le chanter dans la continuité, sans aucune pause. Il faut donc gérer la représentation, et, par exemple ne pas trop donner au début.
Le premier Don Carlos (en français), c’était en 1996…
Oui, et je me rappelle, à l’époque, j’étais influençable. Tous les professionnels disaient que j’étais fou d’accepter ce rôle et je me souviens avoir commencé par annuler. Et puis, alors que je faisais un concert avec Katia Ricciarelli à Montpellier, Tony Pappano et Luc Bondy sont venus me voir pour me convaincre de revenir sur ma décision et le chanter.
Heureusement ! Parce que cette production est finalement devenue mythique.
Absolument ! Finalement, c’est à ce moment que je me suis dit qu’il ne fallait pas écouter les conseils. Mais il est toujours difficile de les ignorer.
Ce que je dis tout le temps, c’est que nous, les chanteurs d’opéra, comme dans beaucoup de professions d’ailleurs, nous sommes programmés pour faire ce que l’on fait. Nous savons comment émettre le son par nature. Le problème, c’est que nous nous fions tellement à ce qui se dit par-ci, ce qui se dit par-là, ce qui a été fait avant nous, que tous ces éléments font « bugger » notre programme si je puis dire, interfèrent et parasitent notre nature. En fait, le mieux c’est de n’écouter personne. C’est Giuseppe di Stefano qui disait : « Ne me donnez pas de conseils, car je sais me tromper tout seul !?» Et c’est vrai ! Il faut se tromper pour apprendre, pour découvrir les choses. C’est également vrai que nous, les chanteurs d’opéra, nous doutons et nous laissons parfois leurrer par ces fameux conseillers qui finalement ont souvent tort.
Mais ce Don Carlos est devenu une véritable référence. Avec Pappano, Bondy, Mattila, Hampton, Van Dam !
Oui, tu as raison. Mais si vous saviez le nombre de choses que j’ai annulées à cause de choses à cause du qu’en-dira-t-on ! Et ça continue ! Encore aujourd’hui, je lis des propos peu amènes venant de personnes qui disent vouloir « me protéger ».
Après 36 ans de carrière, ils veulent me protéger de quoi ? Au contraire, je pense que c’est déjà miraculeux d’avoir fait cette carrière.
Vocalement, tu ne chantes pas Carlo de la même façon qu’à cette époque…
En effet. Il y a notamment une exubérance de jeunesse qui s’en est allée, mais est remplacée par la maturité, l’expérience. Quoi qu’on en dise, je pense que je chante mieux aujourd’hui qu’auparavant . On a l’habitude de lire « Ah ! C’était mieux avant », mais c’est un sentiment récurrent parce qu’on pensera toujours que c’était mieux avant !
Il y a forcément une évolution de la voix. Regardez Caruso ! En ce qui me concerne, je préfère les enregistrements de 1919-1920 à ceux de 1902. Ses derniers enregistrements traduisent une maturité qui rend Caruso plus touchant, plus émouvant. Bien sûr, il existe une beauté dans la jeunesse ! Quand on se regarde dans le miroir, c’est sûr que nous ne sommes plus les mêmes, mais il faut l’accepter. Il y a notamment des choses bien meilleures aujourd’hui dans notre caractère.
La voix a changé, peut-être s’est-elle un peu assombrie.
Non ! Je pense même que je chantais plus sombre auparavant qu’aujourd’hui. Je ne sais pas pourquoi, mais quand on est jeune, on veut se vieillir et plus on avance en maturité, plus, au contraire, l’on recherche la simplicité, la clarté, la légèreté, la jeunesse ! Aujourd’hui, quand j’écoute des chanteurs, je vais plus naturellement vers ceux qui sont clairs, qui chantent “jeune” ; je ne vais plus vers le ténor barytonant. Pour moi c’est presque artificiel. C’est pour ça que j’aime Schipa, Caruso. Car ils ont un chant simple, pur et non artificiel.
Sur ce Don Carlo, tu bosses avec Aleksandra. Comme vous chantez en couple, on lit parfois que le fait qu’elle aborde Desdémone, qu’elle aborde Elizabeth, apparaîtrait comme un pari lié à votre couple. Et, pourtant, à chaque fois, elle y est magnifique !
Oui, parce qu’elle est exceptionnelle. Aleksandra a 20 ans de carrière derrière elle. Elle a un bagage opératique très important. Elle est la fille d’une grande diva qui a été la meilleure soprano polonaise, mais qui n’a chanté que dans son pays et n’a fait que quelques tournées, parce qu’à l’époque, les frontières de la Pologne étaient fermées… on ne pouvait en sortir.
Sa maman était quelqu’un d’exceptionnel, quand on voit notamment le nombre de représentations qu’elle a faites ; elle a chanté plus de mille Traviata, je ne sais combien de Reines de la nuit. Elle a démarré avec ces rôles aigus et dans sa jeunesse, elle faisait le contre-si bémol, comme Mado Robin ! Puis, peu à peu, son répertoire s’est élargi et elle a fini par chanter Abigaille, Turandot, Tosca, Leonora du Trouvère ! Ensuite on l’a mise à la retraite parce qu’elle faisait partie de la troupe. Mais pendant sa carrière, elle chantait, comme on le fait en troupe, tous les soirs et parfois même deux fois dans la journée.
Donc, vous imaginez ce parcours pour Aleksandra, avec son père qui était également corniste dans l’orchestre. Elle-même, a commencé le violon très jeune, est devenue premier violon de l’orchestre. Ensuite, elle a laissé tomber le violon pour aller vers la voix.
Elle a démarré très tôt dans la carrière ; elle fait ses débuts au Metropolitan à 22-23 ans. Et donc, quand je lis certaines choses à son propos, j’ai juste envie de dire « vous ne la connaissez pas !?»
Moi, je l’entends, Aleksandra, à la maison, je vois le chemin qu’a parcouru sa mère, et je sens qu’elle va faire un chemin similaire. Et, en même temps, ce qui est formidable chez elle, c’est que grâce au modèle qu’elle a eu avec sa maman, elle sait déjà ce qui va se passer donc elle est à la fois courageuse et prudente.
Son bagage musical lui donne une aisance scénique et vocale impressionnante. D’ailleurs, à chaque fois, les chefs se calent sur elle, car elle a un grand sens du rythme. Son père corniste était très exigeant sur ce point ! Donc si moi, parfois je me balade un peu dans le rythme, elle m’engueule et moi, je lui dis « mais ça, c’est du swing! » (rires).
Finalement, nous nous apportons beaucoup de choses mutuellement.
Aleksandra a soixante rôles au compteur ! Elle n’est pas quelqu’un qui serait née de la dernière pluie et dont la carrière serait due à Roberto Alagna ! Aujourd’hui il est vrai qu’elle s’aventure dans un répertoire exigeant, parce qu’il y a les fantômes du passé, et où bien sûr, il faut se battre.
Comme toi, tu as dû le faire…
Oui, c’est aussi ce que j’ai fait plus jeune. Tout me paraissait inaccessible, même Nemorino ! Quand j’ai fait mon premier Nemorino, je n’arrivais pas à chanter la furtiva lagrima. Je chantais tout, mais cet air, je n’y arrivais pas ; probablement à cause de la timidité, de cette peur des fantômes. … et jusqu’à la générale, je ne l’avais toujours pas chanté à pleine voix. La veille de la première, je me suis dit « ça n’est pas possible, comment je vais faire » ? À l’époque, on était logé dans les Citadines et Leontina Vaduva était ma partenaire… et voisine. Toute la nuit, j’ai chanté la furtiva lagrima et le lendemain, elle m’a dit « C’est incroyable, tu as chanté toute la nuit, comment vas-tu faire demain ? ». Mais j’étais obligé, il fallait que ça passe ou que ça casse. Et le lendemain, j’ai chanté l’air et on m’a réclamé le bis ! Ça a d’ailleurs été le seul bis que j’ai fait de ma vie.
En effet, tu refuses les bis…
Lorsque j’ai accepté ce bis, j’ai vu Leontina qui attendait pour son air et je pense avoir vu une larme couler sur sa joue. À ce moment là, je me suis dit que, jamais plus, je ne ferai cela, car lorsqu’on est dans un spectacle avec des collègues, ce n’est pas respectueux pour eux qui attendent, avec leur propre tension, avec leur propre trac. En concert, demandez-moi tous les bis que vous voulez, mais lorsque je suis dans un travail d’équipe, je n’accepte pas les bis !
Donc, pour revenir à Nemorino, à l’époque c’était plus facile pour moi de chanter Otello ou Samson -que j’avais travaillé énormément à 17 ans – que ce répertoire qui me paraissait être un répertoire plus exigeant, plus aigu.
Je n’ai jamais été un ténor aigu et pourtant j’ai toujours chanté tous les aigus, par dépassement de moi-même. Jusqu’au mi bémol dans Lucia. Je me souviens quand je faisais Lucia, je ne pensais qu’à ce mi bémol, je travaillais ma voix pour faire ce mi bémol ! C’est pareil, lorsqu’il y avait des contre-uts, je les ai faits, ceux de la tradition comme ceux de la partition. Parce que c’était dans ma mission, dans mon rôle de ténor de les faire. J’ai chanté une fois La fille du régiment dans ma vie, une seule représentation, et j’ai chanté tous les aigus.
Entre Aleksandra et toi, on a l’impression d’une belle synergie !
Oui, et il y a aussi une belle entente scénique. Elle est une partenaire facile. Il y en a parfois avec qui on fait un geste en scène et c’est maladroit ; non avec Aleksandra c’est comme si nous étions deux danseurs, les pas s’emboîtent naturellement et c’est assez formidable !
Lorsque tu ne chantes pas avec Aleksandra, tu as également d’excellents partenaires… Sondra (Radvanovsky) dans André Chénier récemment… Anita (Rachvelishvili) à nouveau, dans Samson cet été à Orange…
Avec Sondra, on a déjà chanté beaucoup de choses ensemble ! Et Anita, je l’ai connue quand elle était bébé (rires), car elle a fait sa première Carmen au Metropolitan Opera de New York avec moi et je l’ai vu évoluer.
Toute ma vie, j’ai eu de sacrés partenaires. Et j’ai toujours une très bonne entente avec chacune et chacun. Parce que je ne considère pas le duo comme un duel. Quand je chante avec quelqu’un, j’essaye de mettre en valeur mes partenaires. Je n’essaye pas de tirer la couverture à moi ou de mettre l’autre en difficulté.
Un duo, je veux que ce soit un acte d’amour. Je dis toujours que le fait de mélanger nos timbres, c’est presque comme un acte sexuel. C’est d’une impudeur incroyable sans compter tout le reste, la transpiration, la proximité. Ça a été difficile pour moi, car j’étais un enfant très timide et me dépasser comme cela, atteindre cette intimité, a été quelque chose d’extraordinaire. Mais je ne peux le faire que sur scène. Je ne pourrai pas le faire dans la vie ! Lorsque je rentre en scène, je rentre dans la peau d’un personnage. Je suis moi-même passionné de voix et donc lorsque j’entends une voix, il y a quelque chose qui me transporte, qui m’emmène ailleurs et ça me donne envie de sublimer cette voix qui me plaît.
À suivre… (pour lire la deuxième partie de l’interview, c’est ici)
Visuels : © Vincent Pontet / Opéra National de Paris (Don Carlo), Charles Duprat / Opéra National de Paris (Otello), T. Martinet / Théâtre du Châtelet (Don Carlos 1996).
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8 thoughts on “Roberto Alagna, l’interview ! Première partie : « Un duo d’opéra, c’est un acte d’amour »”
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HELENE ADAM
“Et Anita, je l’ai connue quand elle était bébé (rires), car elle a fait sa première Carmen avec moi au Metropolitan Opera de New York et je l’ai vu évoluer.” : remarque fausse et assez étrange, les débuts en Carmen d’Anita étant célébrissimes puisqu’elle a fait l’ouverture de la saison de la SCALA en 2009 avec ce rôle qui marquait ses débuts sur une scène internationale comme ses débuts en Carmen et ce n’était pas avec Alagna…
Et hélas, le Don Carlo qu’Alagna n’avait pas chanté depuis 2010 (au MET en l’occurrence), s’est avéré difficile hier soir en situation de grande méforme qu’on espère purement passagère.
Paul Fourier
Bonjour Hélène,
En fait, ce n’est pas une remarque fausse ni étrange mais tout simplement … une faute de frappe de ma part. En fait, il fallait lire “Et Anita, je l’ai connue quand elle était bébé (rires), car elle a fait sa première Carmen au Metropolitan Opera de New York avec moi et je l’ai vu évoluer.”
Je corrige donc.
Par ailleurs, je suppose, vu l’attention soutenue avec laquelle que vous avez lu l’interview que vous l’avez appréciée.
Paul Fourier
Par ailleurs, je pense que la méforme de Roberto est aussi passagère que ne peut l’être une grippe pour chacun de nous, puisque c’est ce qui lui est tout simplement (et malheureusement en ce soir de Première) arrivé.
Romain Genoyer
Super interview, précise et dynamique ! Vivement la suite. Quand à son Don Carlo, la générale du 22 octobre le montre à son meilleur. Tu publies quand la suite ?
Paul Fourier
Merci. J’espère pouvoir le faire en milieu de semaine.
HELENE ADAM
En réponse à Paul qui me répondait : merci d’avoir corrigé, l’erreur était plus amusante que grave compte tenu de l’endroit où Anita Rachvelishvili a vraiment fait ses débuts en Carmen et des circonstances de ces débuts. Au MET avec Alagna, ce n’était plus une débutante du tout et elle était bien invitée comme star confirmée, cinq ans après cette fameuse révélation à la Scala. Ensuite, tu me suggères que j’ai trouvée l’interview passionnante. J’ai lu (et commenté) le dictionnaire d’Alagna, écouté Duault le présenter (anecdotes à l’appui) sur France Musique, ce serait excessif de dire qu’une “attention soutenue” est nécessaire pour la lire. L’histoire des “bis” a été dite et redite (notamment dans le fameux dictionnaire), les arguments “contre” sont circonstantiels mais sous-entendent que les artistes qui “bissent” n’ont pas le respect que lui, Alagna, a à l’égard de ses partenaires. Le plus étonnant est d’ailleurs son discours sur ce Don Carlo qu’il n’arrive décidément pas à dominer… sans doute n’est ce vraiment plus un rôle pour lui tout simplement.
Sabine
Vendredi soir, Roberto Alagna m’a impressionné par son aisance dans l’émission des 300 Choeurs. A la recherche d’information sur ce ténor, je vous remercie pour votre interview qui donne un aperçu de sa carrière et lève le voile sur une partie de sa vie privée.
Sabine de https://www.dico-mots.fr/
Paul Fourier
Avec plaisir Sabine. Bonne journée.