
Une playlist sans dessus ni dessous
Cette semaine, Ben Mazué, Marie Davidson, Klon, Fhin et Prince.
Quand je marche – Ben Mazué
Prélude à son prochain album, le single intitulé « Quand je marche » et son clip réalisé par Romain Philippon dépassait les 100 000 vues deux jours après sa sortie. Un titre tout en douleur et en douceur, qui invite à inventer une autre vie après une séparation. Plusieurs spectacles déjà complets, avant même la sortie de son prochain album, nommé « Paradis », le 6 novembre prochain. Ben Mazué y dévoilera un nouveau chapitre de son talent, après son disque d’or pour « La femme idéale ». Jean-Emmanuel Paillon.
Renegade Breakdown- Marie Davidson & L’œil nu
Cette fois très simple et toujours direct, Mylène Farmer en basse techno-funk défonçant le mur rhétorique des petites mains du féminisme, la Canadienne prend de la hauteur, flegmatique et second degré, ne laissant aucune place au doute, jouant d’une ambiguïté libératrice. Indicible et précieux.
Noise- Klon
Le titre a passé l’été, on va donc en faire un live d’appartement, quelque chose du genre histoire de voir de qu’il y a dessus, comment il avance. En ce sens, la performance est dans la démonstration, le plaisir d’entendre des musiciens qui jouent ensemble. Plaisir sans doute partagé.
It’s gonna be a beautiful night- Prince
Live toujours mais plus de quarante ans auparavant, le fameux réveillon de 87 à Paisley Park durant lequel Prince régalait de sa verve funky rock, souvent à deux doigts du hip-hop (Sheila A désarçonnante) et accueillait Miles Davis sur scène. Spectacle à la fois cool et intense dont on écoutera le résumé haut en couleur dans le titre « Beautiful night » (time code 1.39.09) à l’occasion du remastering du disque « Sign’O the times ».
Love attack- Fhin
Atterrissage en douceur en plein 2020 avec cette histoire que l’on dit amoureuse entre un algorithme et un humain. Tendre métaphore, on s’en doute, de ce que la musique – électronique – cristallise au cœur de la sensation rythmique, du beat jusqu’aux ondes qui se propagent et érotisent les corps.
visuel : Paradis / Ben Mazué