“Sessions cool tristes”, le projet sombre et rock de Dani Terreur
Sessions cool tristes est le dernier projet du chanteur, musicien, compositeur et producteur, Dani Terreur. Le principe de son projet est d’inviter des artistes de la nouvelle scène française à chanter leur titre à ses côtés. Des textes écrits à deux mains, des voix qui se répondent, entre espoirs et désillusions, spleen et utopie. Après le volume 3 sorti en octobre dernier, Dani Terreur dévoile aujourd’hui le volume 4 de Sessions cool tristes où il a invité entre autres Saint Graal, Shaga, Illa et Chéri. Il en parle à Toute la culture.
Toute la culture : Comment est née l’idée des Sessions cool tristes ?
Dani Terreur : J’avais sorti il y a deux ans un morceau qui s’appelle Mec cool triste et qui renvoie au fait que je suis quelqu’un d’assez mélancolique. C’est un morceau qui a défini un axe dans ma carrière musicale. Par la suite, j’ai décidé d’inviter des artistes que j’aimais bien parce que je collaborais pour d’autres artistes en tant que compositeur et producteur. J’ai eu l’idée d’associer mes deux casquettes de chanteur et producteur en faisant des collaborations. Avec les Sessions cool tristes, j’ai eu l’idée de créer des pastilles Instagram en composant des titres originaux sur le thème des chansons cool tristes. C’est-à-dire des chansons mélancoliques avec une touche d’espoir.
Vous avez invité des artistes comme Noée, Hélène Sio, Achile, Piero, Emma Hoet dans le volume 3. Ou encore St Graal, Zélie, Chéri, Shaga et Illa qui ont participé au volume 4. Comment les avez-vous approchés ?
Tout s’est fait au feeling. Ce que j’aime beaucoup dans ce projet, c’est qu’il n’y a eu aucun blocage ni forcing. C’était très spontané et très naturel. Il n’y a pas eu de prise de tête. Les morceaux ont été écrits en une ou deux heures. On a tourné les vidéos très rapidement. Généralement, lorsqu’un artiste arrive au studio, je n’ai aucun a priori. Moi-même, je n’ai rien préparé, et eux non plus. Lorsqu’on interprète les chansons ensemble, il y a une vraie complicité qui se crée. C’est assez magique.
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Le volume 3 est sorti le 27 octobre dernier. Comment a-t-il été reçu ?
Plutôt bien. Je suis très content ! Il a été bien plébiscité sur les plateformes de streaming, ça fait toujours plaisir. Sur les réseaux sociaux, je vois que les gens apprécient les chansons et ça, c’est cool.
Ce volume 4, vous le définiriez-vous ?
Autant le précédent volume avait des allures romantiques, le volume 4, quant à lui, est un peu plus sombre et rock. Il est aussi plus introspectif avec toujours cette lueur d’espoir à la fin. L’idée c’est de vaincre un peu la morosité et les sentiments mélancoliques ou dépressifs.
Est-ce que vous prévoyez d’ores et déjà un volume 5 en 2024 ?
C’est fort probable ! Je pense qu’il y en aura même un volume 6. Je ne vais pas m’arrêter là ! C’est un vrai plaisir pour moi de faire ces sessions. Je n’y vois que des choses vertueuses.
Quel est la suite de vos projets ?
Je donnerai normalement un showcase dans un club parisien qui s’appelle Les Bains le 11 janvier prochain. Je n’ai pas encore la date exacte mais ce sera un super show !
Image en une : © Ilan Brakha.
