Musique
Les Nuits de l’Alligator débarquent en février à la Maroquinerie et au Bataclan

Les Nuits de l’Alligator débarquent en février à la Maroquinerie et au Bataclan

21 December 2011 | PAR Yaël Hirsch

La 7e édition de ce festival itinérant aux confluents du blues, du folk, du rock garage et de la soul… arrive dans 25 villes françaises du 8 au 25 Février. A Paris, ça se fait du Paris du 19 au 22 février à La Maroquinerie et au Bataclan.

Créé en 2006, a pour objectif affirmé de maintenir une philosophie “aussi vaste, large et ouverte que l’embouchure du Mississippi”, et décidant résolument de prendre son public à “reblues-poil” afin de lui faire découvrir de nouveaux talents inclassables et fougueux, le festival a vu passer sur ses scènes itinérantes plus de 80 artistes.

Les Concerts parisiens :
Le 19 février à 19h30 à la Maroquinerie : Dirty Beaches + Coming Soon + Dewolff (18 euros).
Dirty Beaches : L’Américain Alex Zhang Hungtai, alias Dirty Beaches, joue du rock plus que rustique : rupestre. Au fond d’une grotte qu’ont habitée Link Wray, Alan Vega et le Velvet, il réinvente l’art primitif du rock’n’roll, rythmique de train fantôme, pulsions psychotiques et son de limaille, le tout avec une classe folle de bad boy.
Coming Soon : Les cowboys d’Annecy ont déjà participé au festival.
DeWolff : Un power trio hollandais qui met les doigts dans la prise du hard?blues psyché. Ils sont énormes en Hollande, et bientôt ici.

Le 20 février à 19h30 à la Maroquinerie : Two Gallants + Mama Rosin + Lewis Floyd Henry, 18 euros.
Two Gallants Vieille légende californienne, le duo Two Gallants convie les fantômes de l’americana, du folk gothique et du roots rock damné.
Mama Rosin : Le groupe genevois va puiser aux confins de  toutes les bonnes musiques américaines sudistes.
Lewis Floyd Henry : L’Anglais Lewis Floyd Henry est un one?man?band un peu fou et très génial.

Le 21 février au Bataclan : Kitty Daisy & Lewis + Lindi Ortega + Possessed By Paul James, 23 euros.
Lindi Ortega : En rouge (les bottes) et noir (tout le reste), la Canadienne Lindi Ortega peut chanter des reprises de Johnny Cash avec l’énergie et la voixde Dolly Parton.
Possessed By Paul James : Texan, Konrad Wert, alias Possessed By Paul James, est vraiment possédé, chantre du folk?blues dans sa version la plus violente, enfiévrée, cathartique, façon 16 Horsepower ou Baptist Generals.
Kitty Daisy & Lewis : Deux soeurs, un frère, les parents à la batterie et à la contrebasse : une famille en or, qui déterre et astique les pépites de la musique des années 50?60 : rock’n’roll, ska, boogiewoogie, tout est bon pourvu que ça swingue.

Le 21 février également, à 19h,  à la maroquinerie, The War On Drugs + Cloud Control + Pterodactyl + Guest, 15 euros.
The War On Drugs : Second album pour les Philadelphiens de The War on Drugs. Jonglant entre space country, extravagance 80’s aux claviers et purs classiques de rock dégénérés par des rythmes motörik, Slave ambiant est une nouvelle ode au rock’n’roll !
Cloud Control : Cloud Control  a gagné la récompense la plus prestigieuse de leur pays d’origine (The Aussie Mercury Prize) : « Bliss Release », un premier enregistrement qui a réussi à être à la fois chaudement nostalgique, mais jamais retro. ‘
Pterodactyl : Etoile montantes de la scène de Brooklyn, le quatuor Pterodactyl a sorti en 2009 un album intitulé « Worldwild », point culminant de l’aventure du groupe, une odyssée art rock à travers des harmonies vocales brillantes, des rythmes caverneux et
des nuées épaisses de guitares hurlantes. Le quatuor vient de sortir son dernier album « Spills out » (15 novembre)
sur Jagjaguwar.

Le 22 février à 20h à  la maroquinerie : Hanni El Khatib + Oh ! Tiger Mountain
Hanni El Khatib : Nouveau venu (et gros buzz) sur le créneau des duos guitare?chant/batterie, le californien Hanni El Khatib est très branché 64. Pop sixties, rock garage, songwriting façon jeune Dylan : Hanni El Khatib a digéré la culture de l’époque, et la régurgite dans un hoquet digne de Buddy Holly.
Oh! Tiger Mountain : Sous le nom de plume d’Oh! Tiger Mountain se cache le marseillais Mathieu Poulain, un baladin folky électrique, et plus encore éclectique. Minimaliste, intense, décontracté, inclassable, charismatique et, last but not least, très drôle.

Les salles participantes  partout en France : le Grand Mix (Tourcoing – 59), l’Echonova (Saint Avé – 56), La Cartonnerie (Reims – 51), L’Ouvre Boite (Beauvais – 60), La Coopérative de Mai (Clermont?Ferrand – 63), le Cargö (Caen – 14), le 106 (Rouen – 76), Le Krakatoa (Bordeaux – 33), l’Autre Canal (Nancy – 54), le Brise Glace (Annecy – 74), le Fuzz’Yon (La Roche sur Yon – 85), l’Astrolabe (Orléans – 45), la Nef (Angoulême – 16), Tandem (Toulon – 83), la Sirène (La Rochelle – 17), la Péniche (Lille – 59), Stereolux (Nantes – 44), Les Trinitaires (Metz – 57), La Rodia (Besançon – 25), L’Epicerie Moderne (Feyzin – 69), le 6X4 (Laval – 53), La Lune des Pirates (Amiens – 80), L’Abordage (Evreux – 27), La Maroquinerie et Le Bataclan à Paris.

source : communiqué de presse

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Yaël Hirsch
Co-responsable de la rédaction, Yaël est journaliste (carte de presse n° 116976), docteure en sciences-politiques, chargée de cours à Sciences-Po Paris dont elle est diplômée et titulaire d’un DEA en littérature comparée à la Sorbonne. Elle écrit dans toutes les rubriques, avec un fort accent sur les livres et les expositions. Contact : [email protected]

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