Chanson
Patrick Bruel fait chanter le Casino Paris pour sa dernière date de l’année

Patrick Bruel fait chanter le Casino Paris pour sa dernière date de l’année

24 December 2021 | PAR Sarah Dray

Aller à un concert de Patrick Bruel est toujours un événement, surtout pour ses fans qui lui sont fidèles depuis plusieurs années. C’est encore plus emblématique quand c’est dans une salle intime comme le Casino de Paris pour un concert en acoustique, et le public est au rendez-vous. Le chanteur a été à la hauteur mais il a néanmoins abusé de ses nouveaux titres au détriment de quelques classiques.

Le 23 décembre 2021, il est 20h30 quand Patrick Bruel fait son apparition sur la scène du Casino de Paris pour sa sixième et dernière date parisienne de l’année. Le début du concert est tout simplement parfait : une ambiance de veillée chants, des tubes – « J’te l’dis quand même », « Place des grands hommes », « Tout s’efface » et bien d’autres -, un public qui connait tous ses classiques, une guitare (ou un piano) et une voix reconnaissable entre mille…

Patrick Bruel ne change pas, quand il est sur scène, on dirait un adolescent qui veut séduire son public, encore et encore… Dans la salle, on reconnait d’ailleurs, derrière les masques, les jeunes filles des années 90. Celles qui ciraient Patriiiiiiiick au premier rang. Elles ont grandi mais la flamme et l’amour pour le chanteur sont toujours là. Personne ne s’économise et tout le monde est là pour chanter, crier, applaudir jusqu’au bout du concert qui durera deux heures et demie.

Mais Patrick ne séduit pas son public que par ses chansons, il profite aussi de ce concert acoustique pour partager une certaine intimité avec les gens venus le voir. Il raconte des anecdotes, des histoires d’amour, parle de ses enfants, de son enfance, de son adolescence. Il se raconte, comme on le ferait entre amis et en famille, tout simplement.

Au fur et à mesure de la soirée, on s’éloigne parfois du concept de concert acoustique, le chanteur est rejoint sur scène par un autre guitariste, puis par un pianiste, et parfois un accordéoniste. Des chansons plus rythmées viennent donner une autre dimension au concert, mais on reste « en famille », on reste à fredonner des tubes et le public ne décroche pas.

Néanmoins, quand L’artiste choisit des chansons plus récentes, on sent que certains spectateurs s’ennuient un peu. Ils auraient sans doute préféré que tous les classiques soient au rendez-vous. Certains titres phares manquent à l’appel : « Juste avant », « Je fais semblant », « Lequel de nous », « Marre de cette nana-là », « Comment ça va », « J’te mentirais ». C’est à se demander si dans cette quête de séduction absolue, Patrick Bruel ne souhaite pas rester jeune à tout prix en choisissant des titres récents et électriques comme « Strand up » .

Mais le concert se termine après deux heures et demie sur les titres emblématiques « Casser la voix » et « Qui a le droit ? », et comme avec un membre de sa famille qu’on ne voit pas souvent mais qu’on n’aime énormément, on a toujours plaisir à revoir Patrick Bruel sur scène, même si une partie du concert a pu être décevante, il sait toujours se faire pardonner et finira toujours par séduire chacun des spectateurs, que ce soit un fan de la première heure ou un nouveau venu.

Pour ceux qui n’ont pas pu assistés à ce début de tourne acoustique en 2021, 2022 sera l’occasion de nouvelles dates en France et au palais des Sports à Parsi. Si vous n’y êtes jamais allés, prenez un billet, Patrick Bruel, il faut l’avoir vu au moins une fois sur scène, vous aussi il saura vous séduire.

 

Visuel : Affiche de tournée

“Périandre”, d’Harold Cobert : huis-clos entre mère et fils
L’architecture sensible de Kengo Kuma
Sarah Dray

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration