Quand y a trop, y a rien de Muriel Bloch
Entre son père qui est plutôt du genre minimaliste et sa mère qui entasse tout, Lotte, treize ans, doit être plutôt conciliante. Un jour que son père s’en va, excédé de ne rien retrouver dans ce bazar, Lotte persuade sa mère de faire un grand rangement de l’appartement puis une exposition dans la rue de tout ce qu’elles vont jeter. Ce déploiement d’objets sur l’espace public donne des résultats inattendus et va changer la vie de la famille.
Muriel Bloch est une des plus fameuses conteuses françaises contemporaines. Son imagination la conduit à explorer tous les domaines dans ses histoire, ses contes et ses nouvelles, elle s’approprie l’imaginaire populaire avec une grande virtuosité. Elle a publié un certain nombre de livres dont chez Thierry Magnier Mette et les cygnes sauvages en 2012, Comment la mort est revenue à la vie en 2007 et Le sac à soucis en 2004. Muriel Bloch collabore ici au feuilleton des Incos, une association qui permet aux jeunes lecteurs de pénétrer dans les coulisses d’une histoire afin de leur donner davantage envie de lire et d’écrire.
Il y a dans ce récit plusieurs histoires en une, nous voyageons dans une vie de famille pleine de péripéties, assistons à la naissance d’une artiste du street art et nous divertissons des petites aventures de Lotte qui grandit dans un joyeux tohu-bohu créatif. Un charmant petit roman qui, de rebondissement en rebondissement, nous surprend à chaque page.
Editions Thierry Magnier – date de parution: 15 mai 2013 – 96 pages – 5,95 euros – visuels (c): Editions Thierry Magnier
