
Le fils de la perdition de Christophe Bec & Andrea Mutti
Perkis est conducteur de métro à Paris. Un jour, une jeune femme se jette sous les roues de la rame qu’il conduit. Dès lors, Perkis est hanté par d’étranges et terrifiantes visions de fin du monde, il enquête sur la morte et découvre qu’elle était persuadée de porter dans ses flancs l’Antichrist, un envoyé du Diable sur Terre censé provoquer l’Apocalypse…
Christophe Bec a créé un des meilleurs fanzines de la BD “Esquisse” en 1989. Depuis, son imagination a déjà mis en œuvre de nombreuses bandes dessinées: Dragan, Hanté, Deus, Prométhée, Ténèbres, Le meilleur job du monde, Pandemonium, L’aéropostale et récemment Le monde perdu tome 1 (voir notre article).
Andrea Mutti est un dessinateur italien qui a débuté sa carrière en France avec Break-Point (2003) et Les brumes hurlantes (2004) chez Albin Michel. Il a depuis collaboré à de nombreuses autres BD (voir notre article sur Campus Stellae) dont chez Soleil Le syndrome de Caïn.
Terrifiante et captivante, cette bande dessinée en un seul tome est servie par un graphisme et un dessin sensationnels qui nous plongent littéralement dans les Enfers; le scénario est de la même qualité, glaçant et fascinant. Cette bande dessinée a tout pour rester dans la mémoire longtemps après avoir été lue, elle répond de manière assez conforme aux doctrines du christianisme à l’idée de l’Apocalyse telle qu’elle est présentée dans la Bible. Pas de raisons de penser pour autant que la fin du monde serait pour bientôt, les signes décrits dans cette effrayante fiction ne sont heureusement pas là dans le monde réel…
Editions Soleil – date de parution: octobre 2013 – 80 pages – 16,95 euros – visuels (c): Editions Soleil