
« La couleur de l’air » : le dernier volet de la trilogie d’Enki Bilal
Dessinateur et scénariste de ses bandes-dessinées, Enki Bilal publie ce 22 octobre « La couleur de l’air ». Sorti aux éditions Casterman, le dernier volet de la trilogie « Coup de sang » vient mettre un point final à cette épique et futuriste aventure.
La trilogie « Coup de sang » est née de l’imagination féconde d’Enki Bilal qui de son coup de crayon imagine la Terre et l’humanité après un cataclysme. Cette thématique largement exploitée au cinéma par les blockbusters américains apparaît chez Bilal comme une première lecture.
Le premier panneau du triptyque de Bilal, « Animal’z » dépeignait la planète après le « coup de sang ». Lassée des êtres humains qui l’ont malmenée, la Terre décidait de reprendre le dessus. Dans un second volet, « Julia et Roem », l’auteur se concentrait sur le destin de héros survivants qu’il rapprochait alors des Roméo et Juliette de William Shakespeare. « Comme si la terre les avait elle-même gardés en mémoire » après la catastrophe.
« La couleur de l’air » vient clore cette anticipation en usant de gammes bleutées qui distingue cette bande dessinée des oeuvres antérieures de l’auteur. Enki Bilal justifie ce changement chromatique par l’avancée du scénario qui se veut de plus en plus « joyeu[x], absurde et […] clairvoyant ». C’est par un opus optimiste et teinté d’humour qu’Enki Bilal ferme la porte de cette trilogie brillante.
Après avoir été célébré lors d’une exposition au Louvre en 2013, Enki Bilal poursuit son ascension vers le succès en s’attelant à l’adaptation cinématographique d'”Animal’z”.
Visuel à la Une et visuels : @Captures d’écran et ©Casterman