
Sorties ciné de la semaine (mercredi 12 octobre)
Cette semaine, de nombreux films pour toute la famille, comme le film d’animation en chansons Un monstre à Paris, la ressortie du film culte La Guerre Bouton (1962), ou encore le documentaire en 3D Born to be wild, qui raconte l’histoire édifiante d’orangs-outans et d’éléphanteaux menacés. Autres documentaires : celui de Gereon Wetzel sur le célèbre restaurant espagnol El Bulli, et celui de Kaleo La Belle, qui revient sur l’histoire des mouvements hippies (Cloud Rock, mon Père). De la science-fiction, aussi, avec The Thing et Another Earth. Et surtout, le très attendu The Artist, film en noir et blanc du réalisateur Michel Hazanavicius grâce auquel Jean Dujardin a remporté la Palme du meilleur acteur au Festival de Cannes 2011. L’évènement de cette semaine cinématographique.
Les Trois Mousquetaires, De Paul W.S. Anderson, avec Logan Lerman, Milla Jovovich. Le jeune d’Artagnan et ses trois légendaires compagnons, Athos, Porthos et Aramis vont devoir s’unir pour empêcher le machiavélique Cardinal Richelieu de s’emparer du trône du Royaume de France et de mettre l’Europe à feu et à sang. Ce film en 3-D est une nouvelle adaptation du célèbre roman d’Alexandre Dumas. Voir notre critique.
Un monstre à Paris, d’Eric Bergeron, avec Vanessa Paradis, Mathieu Chédid, Gad Elmaleh. Dans le Paris inondé de 1910, une étrange créature sème la panique. Traqué sans relâche par le redoutable préfet Maynott, le monstre demeure introuvable… Et si la meilleure cachette était sous les feux de “L’Oiseau Rare”, un cabaret où chante Lucille, la star de Montmartre au caractère bien trempé ? Un film d’animation pour toute la famille doublé par des voix illustres. Coup de coeur de la rédaction ! Voir notre critique.
Beur sur la ville, de Djamel Bensalah, avec Booder, Sandrine Kiberlain, Josiane Balasko, Gérard Jugnot. Jusque-là, Khalid Belkacem avait tout raté, du BEPC au code de la route et même son BCG. Il ne s’attendait pas à devenir le premier “discriminé positif” de la police. Mais comme dit sa mère : “C’est ça, la France ! Elle donne sa chance à tout le monde !”.
The Artist, de Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin, Bérénice Bejo, John Goodman. Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet au firmament, traqué par les aimables paparazzi de l’époque. L’arrivée du parlant ne va pas tarder à l’envoyer aux oubliettes tandis que se lève l’étoile de Peppy Miller, jeune figurante qu’il couvait autrefois d’un œil paternel. Ce film en noir et blanc, grâce auquel Jean Dujardin a gagné la Palme du meilleur acteur au Festival de Cannes 2011, est considéré comme l’évènement cinéma de cette semaine. Voir notre article et notre critique.
The Thing, de Matthijs van Heijningen Jr, avec Mary Elizabeth Winstead, Joel Edgerton. Dans un centre de recherche en Antarctique, la découverte d’un vaisseau spatial extraterrestre met en conflit la jeune diplômée Kate Lloyd et le Dr. Sander Halvorson. Tandis que celui-ci décide de poursuivre ses recherches, Kate engage Sam Carter, pilote d’hélicoptère, pour retrouver les occupants du mystérieux vaisseau.
Another Earth, de Mike Cahill, avec William Mapother, Brit Marling. Rhoda Williams, tout juste diplômée en astrophysique, rêve d’explorer l’espace. John Burroughs est un compositeur au sommet de sa carrière qui attend un deuxième enfant. Le soir où une autre planète semblable à la Terre est découverte, la tragédie les frappe et les vies de ces étrangers deviennent inextricablement liées l’une à l’autre. Voir notre critique.
Après le Sud, de Jean-Jacques Jauffret, avec Adèle Haenel, Sylvie Lachat, Ulysse Grosjean. Un drame moderne librement adapté d’un fait divers. Dans un après-midi caniculaire du sud de la France, quatre parcours se croisent : ceux de Stéphane et Luigi, deux cousins à peine sortis de l’adolescence, de Georges, ancien ouvrier à la retraite, d’Amélie, la petite amie de Luigi, et d’Anne, la mère d’Amélie. Quatre vies ordinaires semées de blessures, d’humiliations, de peurs et de fatigue, qui convergent vers une tragédie.
Oxygène, de Hans Van Nuffel, avec Wouter Hendrickx, Stef Aerts, Marie Vinck, Anemone Valcke. Comme Lucas, son frère aîné, Tom est atteint d’une maladie génétique qui détruit ses poumons. En révolte contre son entourage, Tom fréquente une bande de petits délinquants et vit intensément chaque minute de sa vie. Pourtant, à l’hôpital, Tom est séduit par l’optimisme de Xavier qui souffre comme lui de la mucoviscidose et il succombe à l’humour dévastateur d’Eline, une jeune patiente confinée en chambre d’isolement. Une double rencontre qui va donner un nouveau sens à sa vie.
Beauty, d’Oliver Hermanus, avec Deon Lotz, Charlie Keegan, Michelle Scott. François se déteste. Convaincu que sa vie est gâchée, il est pris de court quand une rencontre inattendue bouleverse son existence rangée. Christian, 23 ans, incarnation parfaite du beau jeune homme dans la fleur de l’âge, est le fils d’un vieil ami. Des liens se tissent entre eux. François doit alors se rendre à l’évidence : il aime les hommes… Voir notre critique.
Le dernier week-end, d’Ali Borgini. Un richissime homme d’affaires arrive à la fin de sa vie et convoque ses proches à un week-end au vert dans son château. Chacun espère que le vieil homme va leur annoncer son partage du butin, mais il a organisé une bien étrange mise en scène. Le premier film avec le concours du Pôle emploi des artistes, qui fait travailler une vingtaine d’intermittents au chômage.
Born to be wild, de David Lickley. Le film est un récit édifiant sur l’amour, le dévouement et le lien particulier qui unit les humains aux animaux. Ce documentaire en 3-D raconte l’histoire d’orangs-outans et d’éléphanteaux orphelins, et de ceux qui les ont sauvés et élevés – des personnes extraordinaires qui consacrant leur vie à la protection des espèces menacées.
El Bulli, de Gereon Wetzel, avec Ferran Adrià et son équipe. Ce documentaire raconte l’aventure (qui prit fin en 2010) d’un grand restaurant espagnol mondialement connu : El Bulli. Auréolé de ses trois étoiles, Ferran Adrià est considéré comme le chef le plus innovant au monde. La caméra suit le travail d’élaboration d’un menu de 35 plats environ dans le laboratoire de cuisine moléculaire du célèbre chef barcelonais.
Cloud Rock, mon Père, de Kaleo La Belle. A 70 ans, Cloud Rock est un personnage hors norme. C’est un hippie de la première heure, un de ceux qui n’a jamais renoncé à son idéal : prendre des drogues, être libre, individualiste, connecté avec l’univers. Kaleo est son fils. A 35 ans, il n’a vu son père que deux fois depuis ses trois ans. Un jour, Cloud Rock envoie une lettre à Kaleo et lui propose de faire une randonnée à vélo dans la région du volcan Mont Saint-Helens, entre Seattle et Portland. Un moyen de (re)nouer les liens entre père et fils. Ce film documentaire retrace l’histoire des mouvements hippies des années 60-70 autant qu’il met en scène une relation touchante et autobiographique entre un fils et son père.
L’apparition de la Joconde, de François Lunel, avec Serge Riaboukine, Dominique Besnehard. Franck, un scénariste affecté par sa séparation avec sa femme, est invité par un producteur français à venir écrire un scénario à Paris. Il s’installe à l’hôtel George V. Après plusieurs jours de travail infructueux, il reçoit la visite de Lisa qui prétend être sortie du tableau La Joconde…
Anna Bolena (Pathé Live). Opéra de David McVicar, avec Ildar Abdrazakov, Anna Netrebko. En direct du Metropolitan Opera. Durée : 4h20 avec 1 entracte . Le Roi d’Angleterre, Henri VIII, est lassé de sa deuxième épouse Anne Boleyn, et aime sa dame de compagnie, Jeanne Seymour, qui, bien que se sentant coupable, ne peut nier l’amour qu’elle ressent pour le roi. Le Roi rappelle d’exil Henry Percy, ancien fiancé de la reine, et profite de cette situation pour inventer une accusation d’adultère. La Reine et Percy sont donc arrêtés, emprisonnés, jugés et condamnés à mort.
La Guerre des Boutons, d’Yves Robert, avec Andre Treton, Michel Isella, Martin Lartigue. Deux villages, Longeverne et Velrans, sont en guerre. C’est la guerre que mènent chaque année les écoliers des deux communes. Quand la troupe de Longeverne commandée par le grand Lebrac fait un prisonnier, on soustrait à ce dernier tous ses boutons. Cette méthode remporte un franc succès, à tel point que les troupes, pour éviter cette extrême humiliation, se mettent à combattre nues. Après les deux adaptations sorties en septembre, c’est à présent la version originale du film (1962) qui ressort sur les écrans.
Rebelote (1983), de Jacques Richard (II), avec Jean-Pierre Léaud, Olga Georges-Picot. Rémi Chauveau, dix ans, vit au sein d’une famille désunie. Il fait d’abord l’expérience d’un pensionnat austère puis celle d’une nounou autoritaire et abusive. Adolescent, il se retrouve commis-boucher à Paris. Le samedi, il fait des “petites bêtises” qui le conduisent parfois en prison. Un jour, il rencontre l’amour de sa vie…
La dame de Shanghaï (1947), d’Orson Welles, avec Rita Hayworth et Orson Welles. A Cuba, Michael, marin irlandais en quête d’un embarquement, sauve d’une agression la jeune Elsa. Le mari d’Elsa, avocat célèbre, offre à Michael d’embarquer sur son yacht pour une croisière vers San Francisco. Elsa et Michael tombent amoureux. Les complications commencent…
Le procès (1962), d’Orson Welles, avec Anthony Perkins et Jeanne Moreau. Joseph est réveillé à l’aube par des policiers présents dans son appartement. Ni une ni deux, il est embarqué et traîné devant un tribunal sans savoir ce qui lui arrive. Ce fonctionnaire pris dans les rouages d’une société tentaculaire et absurde va tout faire pour s’en sortir…
Le Voleur (1966), de Louis Malle, avec Marie Dubois, Jean-Paul Belmondo. Les aventures de Georges Randal, devenu voleur par défi envers son oncle et tuteur qui l’a dépouillé et envers sa cousine Charlotte, qui l’a délaissé. Voir notre critique.
Sources textes : AFP
Sources visuelles : AlloCiné
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SAMIRA
Il est sortie un livre qui donne un décryptage assez spectaculaire de La Joconde.
Il y a un dossier sur cette théorie ici :
http://editions-maxiness.com/fichiers_site/a1496gal/contenu_pages/dossier-de-presse.pdf