Cinema
James Bond : l’escalade de la violence

James Bond : l’escalade de la violence

15 December 2012 | PAR Sarah Barry

Selon une enquête néo-zélandaise qui concerne la période allant de 1962 à 2008, James Bond aurait doublé la teneur en violence de ses aventures …

C’est l’une des plus longues sagas de l’histoire du cinéma. 25 adaptations cinématographiques se sont succédées entre 1962 et 2012, qui ont mis en scène le héros du romancier et ancien espion britannique Ian Fleming. Le réalisateur qui se voit confier la direction d’un épisode peut le vivre comme une sorte de consécration : réputation à tenir, mais succès assuré sous le label James Bond. Le petit dernier, Skyfall, dirigé par Sam Mendes, n’est d’ailleurs pas loin d’avoir franchi tous les records.

Mais si les recettes se tapent des embardées vertigineuses sur la route de la réussite, les coups et attaques armées ne sont pas en reste. N’ayant pas forcément pour but de faire un lien entre les deux, l’université Otago en Nouvelle-Zélande a cependant montré dans de récentes analyses que le recours au “permis de tuer” a pris le large chez 007. Les violences sévères, qui n’entraînent pas forcément la mort, se sont également multipliées par deux entre James Bond 007 contre Dr No (1962) et Quantum of Solace (2008).

Il est vrai que l’on imagine mal l’élégant Ecossais Sean Connery se faire battre les parties à coups de corde à noeuds … (cf Casino Royale, 2006). Car ce qui fait le premier charme de James Bond, c’est cette classe à l’anglaise, entre Aston Martin, langage soigné et vodka-martini (“shaken, not stirred” bien sûr). Et il s’en sortait toujours, sans une éraflure … Mais les temps changent, et on se demande où est passé le charmant petit Walther PPK en lorgnant sur l’engin brandi par Daniel Craig sur l’affiche de Quantum of Solace. Le premier blond de la saga a la vie plus dure dans trois épisodes qui rompent avec les codes de leurs prédécesseurs, mais pour le plus grand plaisir des spectateurs apparemment.

 

Visuel : Affiche officielle de Quantum of Solace (2008).

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Sarah Barry

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