[Cannes] “Trois souvenirs de ma jeunesse” de Arnaud Desplechin n’est pas en compétition mais à la Quinzaine

Après avoir été de nombreux fois présents en compétition officielle (notamment il y a deux ans avec Jimmy P. Psychothérapie d’un indien des plaines) Arnaud Desplechin intègre la Quinzaine des Réalisateurs pour présenter un film mystérieux, qui fait à la fois figure de rengaine et de renouveau. Une séance très attendue par les journalistes de Toute La Culture qui vous en parleront depuis la croisette.

Dans Trois souvenirs de ma jeunesse, le propos semble être dans la veine du titre : nostalgique. On retrouve Paul Dedalus, le héros de Comment je me suis disputé ma vie sexuelle (en compétition officielle en 1996), Roubaix, Normale sup’ et la figure séductrice d’une “Esther” (Esther Kahn, 2000), ainsi que l’incontournable Matthieu Amalric. Mais en même temps, Desplechin n’a pas fini de nous étonner et nous invite à découvrir de tout jeunes talents : Quentin Dolmaire et Lou-Roy-Lecollinet. En attendant de nous replonger dans la mélancolie du réalisateur de Léo dans La compagnie des hommes et de Conte de Noël, on peut voir la bande annonce du film sur le site du Pacte, qui distribue le film, dès le 20 mai, partout en France.

L’absence d’Arnaud Desplechin de la compétition après une présence quasi ininterrompue depuis son deuxième film La sentinelle en 1992 (son premier, La vie des morts ayant été présenté à la Semaine de la critique en 1991). Il intégre donc avec force et conviction le cercle doré de la Quinzaine des réalisateurs et le directeur de la Quinzaine, Edouard Waintrop, a exprimé sa très grande satisfaction de voir Desplechin programmé dans cette section des réalisateurs.