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L’art contemporain s’invite sur Trafalgar Square à Londres

L’art contemporain s’invite sur Trafalgar Square à Londres

14 November 2016 | PAR Ophelie Masson

Sur Trafalgar Square, des socles de pierre sont disposés aux quatre coins de la place. Mais un de ces piédestaux, connu comme le “Fourth Plinth” dans le coin nord-est, est vide. Cette année, ce quatrième socle accueille “Really Good” de David Shrigley, inauguré par le maire de Londres Sadiq Khan.

De l’art porteur d’espoir
Depuis 2005, la commission culturelle de la mairie de Londres expose une oeuvre d’art contemporain, en collaboration avec la Fourth Plinth Commissioning Group, sur ce piédestal resté vide. Cette année le britannique David Shrigley y présente “Really Good”, le poing d’une main, surmonté d’un pouce longiligne de 7 mètres de haut et qui a vocation à porter un message d’espoir.
inauguré par le maire de Londres Sadiq Khan. Le poing d’une main, surmonté d’un pouce longiligne de 7 mètres de haut et qui a vocation à porter un message d’espoir. Un pouce levé en l’air comme pour dire “tout va bien”. Serait-ce également une référence au “like” de notre réseau social préféré?
Afin de respecter l’harmonie des autres sculptures de la place, l’artiste a créé sa sculpture en bronze.
Il explique: “Je suppose que cette oeuvre a pour but de faire du monde un endroit meilleur, ou bien elle prétend le faire. C’est à l’évidence une suggestion absurde, mais pourtant bonne. Les œuvres sont des objets inanimés donc elles ne peuvent pas créer un monde meilleur. Nous seuls pouvons le faire, donc j’imagine que c’est à nous de nous demander comment est-ce qu’on peut faire cela”.

David Shrigley a fait partie des artistes nominés en 2013 pour le Prix Turner, organisé par la Tate Britain et qui récompense chaque année un artiste contemporain (souvent britannique) et âgé de moins de 50 ans. Il est connu pour ses dessins, animations et sculptures revendicatrices, qui explorent les absurdités de notre société du 21ème siècle.

Rendre l’art contemporain accessible à tous
En disposant ces œuvres d’art contemporain, la ville tente de rendre l’art contemporain visible par toutes et tous. Plus besoin d’aller dans un musée, l’art se veut accessible.
En 2009, “Alison Lapper Pregnant” de Marc Quinn représentait le torse d’Alison Lapper, une artiste née sans bras et presque sans jambes, du à une maladie appelée phocomélie. Le but était d’explorer la beauté et le corps humain dans l’espace public.
En 2013, la sculptrice allemande Katharina Fritsch a érigé un coq bleu de près de 5 mètres de hauteur, symbolisant “la régénération, l’éveil et la force”.

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Visuel: © Instagram _  Flickr – Gaellery/Manolo Blanco

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Ophelie Masson

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