Les vernissages de la semaine du 28 avril
Les vernissages pour cette semaine portent leur réflexion autour de la liberté de la matière et de la forme dans l’espace. Mais nous sommes aussi plongés dans le devoir de mémoire et la lumière!
Du samedi 3 mai au samedi 23 août, la Galerie Karsten Greve(5 rue Debelleyme) présente l’exposition Wood Plaster Paint de l’artiste newyorkais Joel Shapiro. Ses sculptures se déploient dans l’espace librement, soit dans leur légèreté ou dans leur lourdeur. Ce sens de liberté et de dynamisme est possible grâce à leur couleur et à la disposition des formes. C’est ainsi que l’artiste établit un rapport dynamique avec le public. Exposition à ne pas rater!
***
Le samedi 3 mai ouvre aussi l’exposition de Efrat Shvily à la Galerie Martine Thibault de la Châtre(4 rue de Saintonge). En tant que photographe et vidéaste, Shvily s’intéresse aux “communautés témoins” d’Israël qui sont unies par leur conscience historique. Son travail est aussi centré sur le paradoxe entretenu par le souvenir et l’oubli. Dans son oeuvre, le temps se trouve au centre des questions qui concernent l’identité Israélienne d’aujourd’hui.
***
Le Samedi 3 mai a lieu le vernissage de l’artiste thaïlandais Viriya Chotpanyavisut à la Galerie de Multiples (17 rue Saint-Gilles). Selon Chotpanyavisut, ses images font référence à des fictions qui nous sont familières. Toutes ses images ont été saisies dans une semi-obscurité. De cette manière la diffusion de la lumière révèle le contour des objets auxquels il s’ intéresse. Ainsi Chotpanyavisut cherche à préserver une complexité des points de vue à l’intérieur de son oeuvre.
***
Du lundi 5 mai au samedi 31, Alain Bublex présente son exposition “Portrait de 3/4” à la Galerie G.-P. & N. Vallois (36 rue de Seine). Bublex se livre au rôle de commissaire d’exposition. L’artiste avoue qu’il a décidé de travailler sans une idée précise. Ainsi, l’artiste assemble les pièces disponibles sans aucun ordre préétabli. Bublex cherche à enchaîner les impressions produites sur le spectateur. Il prétend qu’ une découverte peut en amener une autre du fait de la place qu’elle libère.
