
Quand l’art retranscrit l’horreur du 11 septembre 2001
Quinze ans après l’attentat qui a touché les Twin Towers de New York, le musée de Ground Zero présente une exposition inédite. Depuis le 12 septembre dernier, treize œuvres sont donc présentées au public dans l’exposition Rendering the Unthinkable (Traduire l’impensable). Ou comment l’horreur grâce à l’art.
Retranscrire l’horreur des attaques du 11 septembre à travers l’art. C’est l’ambition du musée de Ground Zero qui présente l’exposition Rendering the Unthinkable (Traduire l’impensable) au mémorial du 11 septembre. Peintures, vidéos, sculptures, au total ce sont treize œuvres d’artistes américains reconnus qui ont tous vécus de prés ou de loin les attentats qui ont frappés les Etats-Unis le 11 septembre 2001.
Dénués de violence, ces œuvres sont regroupées pour la première fois dans une exposition et présentes toutes une certaine vision du chaos. L’artiste Ejay Weiss a par exemple utilisé les cendres de Ground Zero pour les mêler à ses peintures à l’acrylique. D’autres comme Manju Shandler ont voulu représenter l’ensemble des 2753 victimes de l’attaques. L’artiste a donc peint des pièces de 10 cm sur 22 pour symboliser toutes ces vies volées. Mais elle a avoué à l’AFP être partie avec un premier handicap: «Au début on ne savait même pas combien elles étaient»,
Si le reste du musée est d’avantage historique, Alice Greenwald, la directrice a expliqué vouloir raconter l’histoire des victoires de façon plus artistique et “contemplative”. Une autre façon de se souvenir de l’atrocité des événements vécus.
Visuel : DR