
La possible découverte du Graal en Espagne agite les experts…
Un groupe de chercheurs affirme avoir découvert le Saint Graal dans la basilique de San Isidoro à Leon (Espagne), le précieux calice était alors connu pour appartenir à l’infante Doña Urraca , fille du roi de Leon Ferdinand 1er au début du XIe.
Le Saint Graal objet mythique et religieux, calice dans lequel le Christ aurait versé son sang durant la Cène, relique réelle ou fantasmagorique ?
Le Graal alimente depuis des siècles les légendes et la culture et trouve son origine au XIIe sous la plume de Chrétien de Troyes dans Perceval ou le conte du Graal, il est alors un récipient magique qui ne désemplit jamais, objet culte que l’on retrouve dans la mythologie indo-européenne, ou inspiration de faits réels ?
Difficile de trancher, si la légende continue de s’alimenter (encore aujourd’hui au cinéma ou dans la littérature avec le Da Vinci Code, la comédie des Monty Python, l’excellente adaptation de Rohmer, ou la littérature d’Umberto Eco…), la plupart des historiens s’accordent pour penser qu’il n’est qu’un objet de légende littéraire, créé de toute pièce au XIIe, et sans cesse alimenté depuis.
Cependant, comme pour toute bonne légende qui se respecte, des chercheurs passionnés sont condamnés au mythe de Sisyphe.
Ainsi en 2011 deux manuscrits Égyptiens furent découverts au Caire qui ont ouvert et éclairci une nouvelle voie de recherche qui mena une équipe espagnole en 2014 au calice de San Isidoro.
Les parchemins indiquent en effet qu’il manquait un éclat sur le Saint Graal, exactement comme celui de l’infante Urraca…
Le calice de la Cène aurait donc été conservé au Saint Sépulcre de Jérusalem pendant des siècles, jusqu’à ce qu’un émir arabe l’offre au roi Ferdinand 1er Le Grand afin de sceller la paix. Celui-ci l’offrit en retour à sa fille qui le para précieusement.
Le dit Saint Graal fait l’objet de nombreuses visites depuis plusieurs semaines dans la Basilique du nord de l’Espagne qui s’est vu obligée d’exposer une copie du précieux objet.
Affaire à suivre, quelle qu’en sera la conclusion il ne faudra pas pour autant s’arrêter de rêver….