plans sociaux houleux pour les médias des ondes et du petit écran
Alors que les températures ne cessent de grimper, les couloirs des rédactions se glacent : et pour cause, l’heure est au plan social chez tout le monde. De France Inter à l’Agence France Presse en passant par TF1, les journalistes craignent la mise en œuvre de politiques de direction plutôt sévères qui risqueraient d’en évincer plus d’un.
A France Inter, la réalisation plutôt brutale des plans de Philippe Val dont l’éviction de Frédéric Pommier à confirmé aux journalistes de la station l’affaiblissement de leur pouvoir décisionnaire. Toujours sur les ondes, RFI a mis fin à la grève due à un désaccord avec le plan de départ de la direction malgré l’insatisfaction générale de la part des salariés.
Le petit écran n’est pas en reste : chez France 2, on s’inquiète de l’éventuelle fusion avec France 3 après le départ soudain d’Audrey Pulvar pour I télé alors que celle-ci faisait les belles heures de la chaîne. Les employés se disent menacés « de déconstruction de la rédaction nationale et l’absence de tout dialogue avec la direction » après avoir été simplement évincés de la présentation des élections du 7 juin dernier.
A TF1, nouvelle stratégie dit nouvelle rédaction : plus de boss depuis le départ de Jean-Luc Dassier pour Marseille, fusion en vue avec la rédaction de LCI et coupes budgétaires en épée de Damoclès. Malgré le renfort d’Axel Roux à Nonce Paolini qui patauge visiblement dans la semoule, les journalistes de la chaîne demeurent très inquiets quant à la qualité de leurs conditions de travail et même à la conservation de celui-ci.
Dur dur pour tout le monde donc. Le contrôle de l’information cherche à se normaliser sous le joug des patrons, creusant ainsi un écart ultra-moderne entre eux et leur rédaction. Mais c’est sans compter sur la coriacité des journalistes ou tout du moins on l’espère.