“Les théâtres de Jean-Louis Barrault” exposition et spectacle au Pavillon de L’Arsenal (Annonce)
L’année théâtrale 2010 a été marquée par le centenaire de sa naissance. Jean Louis Barrault c’est une vie d’acteur et de comédien. Sur les planches, celle de la comédie Française, celle du Marigny. A l’écran dans Les enfants du Paradis de Carné. A l’occasion de son centenaire, les grands théâtres parisiens lui ont rendu hommage. Un an après, l’Arsenal propose comme clôture aux événements une exposition sur Les Théâtres de Jean-Louis Barrault, jusqu’au 28 août. Ce soir, sera donnée une pièce de théâtre mettant en scène les échanges de lettres entre Artaud et Barrault. Entrée libre.
Une exposition
“Jamais peut-être homme de théâtre ne fut autant lié à la capitale et à ses lieux de représentation. Acteur, metteur en scène et directeur de sa propre compagnie, Jean-Louis Barrault a successivement occupé et investi plus d’une quinzaine de lieux parisiens pour y mettre en jeu son art, recherche d’un « théâtre total ». “
L’exposition propose de parcourir les théâtres investis par Jean-Louis Barrault. “Du théâtre de l’Atelier à la gare d’Orsay dans laquelle il installe un chapiteau en bois au-dessus des voies en service, de la Comédie-Française qu’il quitte avec son épouse Madeleine Renaud pour fonder la Compagnie Renaud-Barrault au “théâtre sous les arbres” de Marigny, de la grande salle de l’Odéon transformée par des velums amovibles en passant par l’Elysée-Montmartre qui alterne matchs de catch et représentations, jusqu’à la patinoire du Palais de Glace transformé en théâtre du Rond-Point, Jean-Louis Barrault fut un passager en transit, faisant sienne la devise de Charles Dullin, « Le plus beau théâtre du monde est le théâtre où je travaille ».”
Un spectacle
Ce soir, à 20h, à l’occasion de l’exposition aura lieu une représentation théâtrale “Artaud-Barrault”. Le spectacle revient sur l’échange profond et durable entre Antonin Artaud et Jean-Louis Barrault. “Artaud salua la première mise en scène de Barrault (Autour d’une mère, d’après Faulkner), par un texte retentissant, repris dans Le Théâtre et son double : «On peut dire que c’est cela le théâtre, ce que Jean-Louis Barrault en a fait». Barrault consacre à Artaud de nombreuses pages dans ses livres, marqués par la trace du poète : «Il était d’une aristocratie fondamentale. Artaud était un prince.»”
C’est l’intégralité de ces lettres, peu connues – et d’une intensité stupéfiante – qui forme le cœur de ce travail conçu et dirigé par Denis Guénoun et interprété par Stanislas Roquette.
La présentation (durée : 1h) est précédée par la projection d’un montage d’archives (durée : 26 minutes) réalisé dans le cadre du Centenaire de Jean-Louis Barrault (Archives INA et Les Films Classiques. Montage : Marie Deroudille).